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Maroc : Le syndicats signataires de l'accord social défendent l'offre du gouvernement

(avec MAP)
Publié
Une partie de la marche du 1er mai 2019 à Rabat / Ph. DR.
Temps de lecture: 2'

La signature de l'accord du 25 avril dernier entre le gouvernement, l'UMT, l'UGTM et l'UNTM avec la CGEM est perçu par ses défenseurs comme le moyen de rétablir la confiance entre l'employé et l'employeur. C'est du moins ce qu'a affirmé, ce mercredi à Casablanca, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), Enaam Mayara, qui présidait un meeting organisé à l'occasion de la Fête du travail.

Cet accord, a-t-il expliqué, est annonciateur de concertations à travers lesquelles le gouvernement est appelé à engager le dialogue au sein de la fonction publique, notamment auprès des techniciens, des ingénieurs, des administrateurs, des médecins ainsi que des employés du privé. Mayara a estimé cependant que l’allégement des impôts demeure une revendication majeure, appelant à soulager, à cet effet, le fardeau de la classe ouvrière.

Pour sa part, le secrétaire général de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), Abdelilah El Halouti, a estimé que la conclusion de cet accord est la preuve de la réussite des négociations pour préserver durablement les intérêts de la classe ouvrière. Il appelle par ailleurs à réinventer le modèle de développement, traiter les dysfonctionnements sociaux en renforçant le tissu économique et dynamiser les investissements ainsi que la solidarité sociale.

Dans ce sens, Halouti a plaidé pour la mise en place de politiques publiques équitables qui favorisent les couches sociales précaires, promettant continuer à a œuvrer pour instaurer une justice sociale, préserver les acquis sociaux et lutter contre les atteintes aux libertés et droits syndicaux.

De son côté, le secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Moukharik, a indiqué que cet accord répondait «partiellement aux revendications syndicales, relatives notamment au volet matériel». Il a souligné ainsi que «la volonté de la classe ouvrière l’a emportée».

Toutefois, il a noté que la première offre du gouvernement était dérisoire et discriminatoire, dans la mesure où les montants proposés étaient faibles. Par ailleurs, elle excluait le personnel des établissements publics, certaines échelles dans la fonction publique ainsi que les salariés du privé.

C'est pour cette raison que lors de la signature de cet accord, la Confédération démocratique du travail (CDT) s'est retirée, expliquant que sa formule ne répondait pas au minimum de ses revendications.

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