Le Chef du gouvernement est actuellement sous pression, car les syndicats n’ont pas oublié les promesses de campagne concernant le salaire minimum. A huit clos, Abdelilah Benkirane aurait demandé à la CGEM de concéder à une augmentation de 10% du Smig, mais le patronat s’y oppose. Les Syndicats quant à eux maintiennent la pression, rappelant que leurs voies ont été décisives pour l’élection du PJD en 2011.
Les opposants à Benkirane ont plusieurs cordes à leur arc. Après l’échec de la marche des trois syndicats à Casablanca, ils récidivent cette fois à Rabat, avec un nouveau thème : la question féminine. Un véritable talon d’Achille du gouvernement dirigé par le secrétaire général du PJD. Explications.
En rangs dispersés, trois syndicats tentent de s’opposer à la réforme gouvernementale des caisses de retraite. Une sortie qui a peu de chance de fléchir le ferme engagement de Benkirane de commencer son plan de redressement financier dès 2015.
Dénonçant des conditions «discriminatoires» à l’emploi, des travailleurs marocains de Sebta et Melilia prévoient de bloquer les frontières pour faire valoir leurs droits. C’est ce qu’a annoncé, mercredi à Rabat, la section régionale de l’Union marocaine des travailleurs qui les soutient dans leur démarche.
Dans moins de 48 heures, le monde entier célèbrera la fête du travail. Au Maroc, les syndicats organisent habituellement des manifestations qui s'annoncent très tendues cette année. Une fois de plus, le gouvernement Benkirane est mis en cause.
Près de 600 travailleurs marocains de Sebta et Melilla ont manifesté hier, jeudi, à Rabat, devant le siège du ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération. Objectif : Dénoncer la discrimination au travail dont ils font objet quotidiennement, pour une amélioration de leurs conditions de travail.
Après les multiples arrestations et condamnations de plusieurs syndicalistes, l’Union marocaine du travail (UMT) monte au créneau et réclame l’abrogation de l’article 288 du code pénal qui punit d’emprisonnement les travailleurs et syndicalistes grévistes.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Comarit. La compagnie est en plein redressement judiciaire et selon la presse nationale, son personnel aurait décidé de renoncer à 50% des arriérés de salaires pour la reprise des activités. Mais d'après le syndicat UMT, les marins ne sont pas concernés, puisqu’ils n’ont même pas été «consultés».
La chambre criminelle de Rabat vient de rendre son verdict. Elle a décidé de garder Taoufik Ibrahimi derrière les barreaux durant les cinq prochaines années. L’ex-PDG de la Comanav n’a pas réussi à prouver son innocence. Ses complices ont, eux aussi, été condamnés, bien qu’à des peines moins lourdes.