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Maroc : Une marche des femmes, ce dimanche à Rabat, pour réclamer la parité

Les opposants à Benkirane ont plusieurs cordes à leur arc. Après l’échec de la marche des trois syndicats à Casablanca, ils récidivent cette fois à Rabat, avec un nouveau thème : la question féminine. Un véritable talon d’Achille du gouvernement dirigé par le secrétaire général du PJD. Explications.

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Une nouvelle marche des femmes marocaines aura lieu demain à Rabat, à l’appel de l’Union progressiste des femmes du Maroc, une des plus anciennes structures féministes au royaume. Sa création remonte en effet au 11 avril 1962.

Après une hibernation forcée de plus de cinq décennies, l’UPFM est ressuscitée et relancée sur la scène associative par la tenue de son congrès, les 22 et 23 mars dernier. Et c’est tout naturellement que le premier syndicat, l’Union marocaine du travail, apporte son soutien à l’initiative. Comme en 1962, c’est au siège casablancais de l’UMT que l’UPFM a été relancée.

Revendiquer l’opérationnalisation de l’article 19 de la constitution

La manifestation du dimanche 13 avril que devra abriter la capitale est le prolongement de la marche ratée du 6 avril à Casablanca mais cette fois en se concentrant sur la situation des femmes, véritable talon d’Achille du gouvernement Benkirane. Et pour cause, après plus de deux ans d’exercice, l’article 19 de la loi fondamentale est toujours en suspens. La Haute instance de la parité n’a pas encore vu le jour. Son opérationnalisation accuse, bien, du retard.

Pourtant, en février 2013, la ministre de la Solidarité et de la Famille, Mme Bassima Hakkaoui, avait installé un «comité scientifique » chargé de veiller à l’émergence d’une telle structure. Une année et deux mois sont depuis passés sans qu’il n’ait donné aucun signe de vie alors qu’il était censé présenter les conclusions de son action au gouvernement en décembre dernier.

Le projet de lutte contre la violence à l’égard des femmes est reporté

Il n’y a pas que la création de l’Instance de la parité qui est reporté à une date ultérieure mais aussi le projet de loi contre la violence subie par les femmes. Le document élaboré par les services de la pjdiste Bassima Hakkaoui a été rejeté, le 7 novembre 2013, par le conseil de gouvernement, pour être ensuite renvoyé à une commission interministérielle. Depuis rien à signaler.

Pire, le projet de loi est même menacé de s’enliser dans des calculs politiciens entre les différents acteurs : gouvernement, opposition et société civile. Chacun veut tirer la couverture à soi. Il y a deux semaines, la ministre de la Solidarité et de la Famille, déclarait que des contraintes politiques retardent l’adoption d’un tel texte.

Condition des femmes
Auteur : Ssandrine
Date : le 14 avril 2014 à 23h18
سلام علیکم

Leur pauvre mère on voit bien le respect qu'elle leur porte.
Comment certaines femmes ont eu envie d'avoir des enfants (garçons en particulier)?
ça ne tourne pas rond tout ça ! !
ridicule
Auteur : Hamid002
Date : le 14 avril 2014 à 18h33
Heureusement que le ridicule ne tue pas
où sont leurs parents, mari ?
Auteur : paysan81
Date : le 13 avril 2014 à 14h04
qu'elles apprennent la sens de la vie avant d'ouvrir leur bouche...

on a vue la liberté qu'est ce qu'elles en ont fait !!! Le Maroc si il n'y avait pas la religion serait devenu pire que la thailande...

La parité de quoi ?? un Homme aujourd'hui au Maroc ne vaut rien si il n'est pas riche ou qu'il n'est pas "gradé"...

Pourquoi elles ne luttes pas contre la corruption et l'analphabétisme...

Ces femmes sont instrumentalisés à leur insu
Non à la parité Oui à l'égalité
Auteur : MoroccanPatriots
Date : le 12 avril 2014 à 19h03
Je suis pour l'égalité des droits et devoirs de tout citoyen marocain sans discrimantion de sexe.
La parité ne veut rien dire et est très perverse en réalité.
Sauront-elles se faire une place??? Ont-elles la compétence????
Auteur : Sylvester 2012
Date : le 12 avril 2014 à 18h02




Il faut que les femmes acceptent l'idée de ne pas être forcément les meilleures ! Les hommes ne se posent même pas la question.

Le perfectionnisme paralyse.

Ce n'est pas parce que c'est difficile qu'on a peur - c'est parce qu'on a peur que c'est difficile.

L'engagement et la compétence ne peuvent être question de sexe .IL y a des femmes de grande qualité Il y a des hommes de grande qualité .C'est là que le débat devrait porter.

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