«Quand tombe le soir, l’âme de Sidi Belabbes monte au sommet de la Koutoubia et ne redescend que lorsque tous les pauvres aveugles de cette ville, où abondent les mendiants, les infirmes et les lépreux, sont nourris et couchés», raconte la légende. C’est dire combien Abou Al Abbes Sebti, le plus célèbre des Sept saints de Marrakech, a été connu pour son engagement pour les personnes les plus démunies.
Il est l’un des érudits de l’Occident musulman les plus célèbres de son époque. Né à Ceuta vers 1083, les qualités et l’intelligence de Cadi Ayyad lui permettront d’occuper le poste de juge à Ceuta et à Grenade. Malheureusement, ses derniers jours seront marqués par l’opposition farouche qu’il opposera à la dynastie des Almohades.
La tour Hassan est l’un des monuments les plus emblématiques de la ville de Rabat. C’est un passage obligé pour tous les touristes qui souhaitent s’immerger dans l’histoire de la dynastie Almohade au Maroc. Un petit retour en arrière sur l’histoire du minaret inachevé dans l’article Nomad de la semaine.
Le prix d’archéologie de la fondation Simone et Cino Del Duca a été décerné en 2015, à une mission archéologique franco-marocaine. Cette dernière a mis en lumière un site archéologique important de l’histoire marocaine situé dans la montagne d’Igîlîz. Détails dans l’article #Nomad de la semaine.
En 1213, le roi Jean d’Angleterre envoya une délégation diplomatique dans ce qui est actuellement le Maroc, pour conclure un accord avec le sultan almohade Mohamed Ennassir. L’offre prévoyait une conversion à l’islam, ainsi que le rattachement du royaume aux Almohades.
Ibn Rochd fut considéré unanimement comme l’un des plus importants philosophes arabes et musulmans. Né à Cordoue au XIIe siècle, il vécut à Marrakech sous le règne du calife almohade Abu Yusuf Yaqub al-Mansur. Avant cela, il étudia l’œuvre d’Aristote qui constitua le noyau de ces travaux, finalement passés au bûcher.
Fondateur de la dynastie des Almohades, Al-Mahdi Ibn Toumert avait instauré certains principes de la doctrine chiite, comme l’imamat et l'infaillibilité. Deux arguments qui ont permis aux Almohades d’unir le nord du continent africain et Al Andalus sous la bannière d'un seul Etat. Ce sont les mêmes concepts qui pousseront les historiens à affirmer les successeurs des Almoravides étaient d'obédience chiite.
Hasfa Bint Al-Haj Al-Rakuniya, plus connue par son prénom, marqua Al Andalus au XIIe siècle avec sa poésie. Ce fut à Marrakech où cette femme riche de son savoir et de sa noblesse se consacra plus tard à l’enseignement des princes almohades, jusqu’à son décès en 1191.
Le déclin des Almoravides fut dépeint en batailles acharnées contre l’armée de leurs successeurs, les Almohades. Cependant, peu connaissaient le rôle de Fannou bent Omar ben Yintan dans ces batailles, au cours desquelles les hommes d’Ibn Tumart ne prirent le pouvoir qu’au décès de la jeune femme sur un champ de guerre.
Avant son occupation par les Portugais en 1415, Ceuta bénéficiait, pendant une centaine d’années, d’un statut d’autonomie au XIIIe siècle, alors qu’elle était dirigée par une famille de juristes. Les Banu Al-Azfi parviennent cependant à garder des relations cordiales avec les califes almohades et les mérinides, avant que ceux-ci reprennent le contrôle de la ville en 1327.