L’activité économique nationale devrait connaître une croissance d’à peine 1,3% en 2022, après un rebond de 7,9% en 2021, a indiqué le HCP en présentation, ce jeudi, du budget économique exploratoire relatif à 2022 et à 2023. L’activité agricole est nettement impactée par une saison moyenne, où les effets de la sécheresse se ressentent de plus en plus.
Aux environs de Jorf, un grand nombre de khettaras sont abandonnées, à cause de la succession des années de sécheresse et de la cherté des coûts d’entretien. Elles subissent de plein fouet les aléas du climat et l’intensification du pompage solaire.
L’axe Meski-Boudnib nécessitera annuellement une quantité colossale d’eau d’irrigation, qui correspondrait au tiers des réserves aquifères de Tafilalet. 8 000 hectares de palmiers-dattiers ont été plantés dans ce périmètre.
Les oasis font face à une rareté inquiétante de l’eau, alors que leur entourage imminent connait une intensification agricole adossée à des systèmes de pompage solaire. L’eau de surface, provenant des barrages, est de plus en plus limitée. Les explications de Mohamed Taher Sraïri, professeur à l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II.