L’affaire Badès aura résolument laissé des traces de son passage. Après son retrait de la Bourse de Casablanca, le groupe prévoit des résultats catastrophiques cette année. Détails.
La banque mondiale a livré ses prévisions de croissance pour 2014 et les deux prochaines années. Le Maroc devrait enregistrer une croissance de 3% cette année et plus de 4% en 2015 et 2016. Après une période d’incertitude, le royaume semble repartir du bon pied.
Une information gênante pour l’Exécutif circule dans la presse depuis deux semaines. Il s’agit d’un objectif de création de 250 000 emplois chaque année d’ici 2016, visant à réduire le taux de chômage à 7%. Un taux que le gouvernement aurait promis dans la feuille de route de ses 30 mois de mandat restant. Le ministre de l’Emploi et le porte-parole du gouvernement ont très vite réagi pour
Fâché contre les chiffres du Haut-commissariat au plan (HCP), le gouvernement compte riposter. Celui-ci souhaite mettre en place une Agence autonome des prévisions économiques et des statistiques pour contrer le chef du HCP, Ahmed Lahlimi.
C’est une sortie médiatique hors pair qu’a faite, ce vendredi, le ministre des Affaires générales et de la gouvernance, Mohamed El Ouafa. Sur les ondes de Radio Aswat, il a qualifié de «faux» les chiffres présentés par le Haut-Commissariat au plan (HCP) sur les prévisions de croissance 2014. Pour lui, il ne faut se fier qu’au ministère des Finances. Cependant, pourquoi s’en prendre seulement au HCP quand
La banque centrale marocaine persiste et signe. Selon son directeur, la croissance cette année ne dépassera pas le niveau initialement prévu. Et ce, après une guerre de pronostics entre différentes institutions et le gouvernement.
La situation économique du Maroc est actuellement plus qu’alarmante. Pas une seule goutte de pluie n’est tombée ces dernières semaines sur le royaume, mettant ainsi en péril toute la campagne agricole et avec elle les perspectives de croissance du pays. Un responsable marocain va même jusqu'à prévoir un taux de croissance de 2,5% pour 2012, contre 4,1% au dernier trimestre 2011.