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Maroc : La Banque mondiale prévoit une croissance de 3% pour 2014 et de plus de 4% en 2015 et 2016

La banque mondiale a livré ses prévisions de croissance pour 2014 et les deux prochaines années. Le Maroc devrait enregistrer une croissance de 3% cette année et plus de 4% en 2015 et 2016. Après une période d’incertitude, le royaume semble repartir du bon pied.

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La banque mondiale a livré ses prévisions de croissance pour 2014 et les deux prochaines années dans son rapport intitulé «Global Economic Prospects». Le royaume devrait enregistrer une croissance de 3% cette année, 4,4% en 2015 et 4,5% 2016. Après une période d’incertitude, le Maroc devrait donc repartir du bon pied à partir de l’année prochaine. Une reprise qui permettra de préserver la stabilité dans le pays.

«Les programmes du Fonds Monétaire International en Jordanie, en Tunisie et au Maroc continuent à préserver contre de possibles troubles externes», indique le rapport. «L'Égypte, le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et dans une moindre mesure le Liban, semblent entrer dans une période de rétablissement stable après un moment de volatilité et d’incertitude».

Les subventions restent importantes et inefficaces dans la région MENA

Le rapport explique également le poids des subventions dans la croissance des pays de la région MENA. «Les subventions dans la région restent importantes, grandissantes et inefficaces. Des tentatives sont en cours en Égypte, Iran, Jordanie, Maroc et Tunisie pour réformer les subventions des produits alimentaires et de carburant…».  En ce qui concerne la Balance des paiements courants, les prévisions de la banque mondiale pour le Maroc tablent sur -7,9% (2014), -6,8% (2015) et  -5,8% (2016).

Seuls trois pays en voie de développement dans la région ont levé des fonds sur les marchés internationaux pendant les premiers cinq mois de l'année. Le Maroc, le Liban et l'Égypte ont levé au total 2,6 milliards de $ à travers quatre nouvelles émissions d'obligations. Selon le rapport, «dans des pays en voie de développement importateurs de pétrole, l'activité économique se stabilise, mais le rétablissement reste fragile. La forte croissance dans la première moitié de 2013 a été contrecarrée par une forte baisse dans la deuxième moitié, de sorte que la croissance dans ces pays est montée, en moyenne, de 0,2 points de pourcentage à 2,7% en 2013».  Dans ces pays la croissance devrait reste faible en 2014 et ne pas dépasser en moyenne les 2,7%.

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