Après le décès de Karim Lachkar suite à son passage dans un commissariat de police d’Al Hoceima, une enquête a été ordonnée en vue d’élucider les circonstances exactes de la mort de ce membre de l’USFP. Celle-ci vient de se terminer. Pour la justice, le défunt aurait perdu la vie à cause d’une consommation excessive d’alcool et de cocaïne. La thèse de la torture a donc
Le décès de Karim Lachkar dans un commissariat de police d’Al Hoceima embarrasse le gouvernement. Un ministre issu des rangs du PJD est convaincu que le citoyen n’est pas mort sous la torture alors que l’enquête, selon ses propres dires, est toujours en cours.
Visiblement, les explications avancées par les responsables marocains pour justifier la pratique de la torture au Maroc n’ont pas convaincu Mme Navi Pillay. La Sud-africaine a reconnu que beaucoup de travail reste à accomplir au royaume pour un réel ancrage de la culture des droits de l’Homme. Le séjour de la fonctionnaire onusienne a été marqué par deux événements : le décès de Karim Lachkar
Le gouvernement Benkirane est dans une situation très délicate. Deux semaines après la publication d’un rapport d’Amnesty sur la pratique de la torture au Maroc, il devra faire face aux conséquences du décès d’un membre de l'USFP dans un commissariat de police à Al Hoceima. La société civile est montée au créneau et demande une enquête. La police de son côté rejette