La chercheuse Aicha Barkaoui estime que le voile n’est pas le problème de fond de l’émancipation des femmes. Si certaines le portent dans l’espace public pour y légitimer leur présence, c’est bien le regard des hommes, occidentaux et orientaux, qui renforce, selon elle, l’asservissement des femmes.
Auréolé de sa casquette de nouveau président de l’Union internationale des oulémas musulmans, Ahmed Raissouni a lancé une campagne contre les défenseurs des libertés individuelles, expliquant qu’ils «brisent la famille et le mariage».
Tandis que leurs aînés ont largement accepté les codes occidentaux et fait profil bas, la troisième génération de musulmans en Europe et en Amérique est beaucoup plus à l’aise avec son identité plurielle, à la fois occidentale et musulmane, d’après The Economist.
Le Maroc continue d’observer le silence quant à la mort du journaliste saoudien Jamal Khashoggi alors que plusieurs pays arabes font un bloc autour de Ryad et expriment leur soutien à la monarchie wahhabite, critiquée par plusieurs puissances mondiales.
Dans «Marrakech, lumière d’exil» (Sabine Wespieser éditeur, 2002), Rajae Benchemsi expose la problématique de la femme marocaine, tiraillée entre modernité et patrimoine ancestral, demeurant en quête incessante d’un espace commun, sans pour autant rejeter ni l’un ni l’autre.
Dans son ouvrage «Le Coran et les femmes : une lecture de libération», Asma Lamrabet propose une nouvelle lecture du Texte, ranimant la lutte des femmes pour leur libération. L’auteure invite à une reconnaissance du droit des femmes savantes musulmanes d’être elles-mêmes agentes de l’interprétation du Texte, afin de déconstruire le discours misogyne qui a longtemps fait de la femme un être asservi.
Julien Tardif, sociologue, spécialiste de la diplomatie religieuse et politique entre la France et le Maroc, entre autres, revient sur l'essai de l'islamologue franco-marocain Rachid Benzine, «Nour, pourquoi n'ai-je rien vu venir ?», publié en octobre dernier.
Au lendemain des attentats de Paris, le maire d’origine marocaine de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb, avait appelé les musulmans à quitter l’Occident s’ils n’y appréciaient pas la vie. Aujourd’hui, il s’explique sur ce coup de colère dans un entretien avec le magazine français L’Express. Détails.