En ouverture de la 16e édition du festival Jazzablanca (du 22 au 24 juin) à Casablanca, la chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste Sona Jobarteh a fait la part belle aux sources africaines qui font son héritage et ses inspirations artistiques. Au bonheur des âmes et des oreilles, elle a laissé la magie de la kora opérer harmonieusement sur la Scène 21.
Natif de la ville de Salé, Zakaria Zidane s’est laissé guider par ses coups de cœur musicaux dans le registre du rock et du metal, pour enfin poser bagage au Luxembourg. Consultant en business intelligence, c’est dans son pays de résidence depuis cinq ans qu’il joint l’utile à l’agréable, entre sa vie en entreprise et celle d’artiste.
Le festival Jazzablanca reviendra pour une 16e édition à Casablanca, du 22 au 24 juin prochain. Le jazz mondial sera l’affiche, ainsi que des fusions, de la pop et de la soul. Du Maroc, le choix artistique a été porté sur des groupes locaux mettant en avant les sonorités du sud du pays.
Malgré sa courte vie, le groupe «Ousmane», fondé au début des années 1970, a contribué à ouvrir la voie à de nouvelles formations musicales amazighes. Considérée par ses fans comme les Beatles du Maroc, elle est la première du genre à se produire sur la scène de l’Olympia à Paris.
Depuis bien des générations, les influences marocaines se sont mêlées à différentes musiques d’ici et d’ailleurs. Gnaoua, jajouka ou chaâbi ont plus tard inspiré des compositions de musique électro, donnant lieu à un style artistique atypique dès les années 1980.