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Grand Angle

Festival Jazzablanca : Casablanca au rythme du jazz mondial et de la musique amazighe

Le festival Jazzablanca reviendra pour une 16e édition à Casablanca, du 22 au 24 juin prochain. Le jazz mondial sera l’affiche, ainsi que des fusions, de la pop et de la soul. Du Maroc, le choix artistique a été porté sur des groupes locaux mettant en avant les sonorités du sud du pays.

Publié
Ph. Jazzablanca 2022
Temps de lecture: 3'

Pour sa 16e édition prévue du 22 au 24 juin 2023 à Casablanca, le festival Jazzablanca vise grand. Mettant en avant la scène mondiale avec une programmation éclectique, cet évènement permettra aussi de mettre en lumière des formations marocaines locales imprégnées essentiellement des cultures du sud du pays ou chantant souvent en amazigh.

A Anfa Park et à la Place des Nations unies, le jazz, les fusions, le blues, la pop et la soul dans toutes les langues du monde seront ainsi au rendez-vous. En tout, 18 groupes et artistes du Maroc, des autres pays d’Afrique et du monde sont attendus. La chanteuse américaine Beth Hart sera d’ailleurs de retour au pays, pour un nouveau concert flamboyant. Cette année, elle partage l’affiche du festival avec Nile Rodgers & CHIC, Aloe Blacc, Antibalas & Mehdi Nassouli, Kamaal Williams, La Femme, Sarah McCoy, Sona Jobarteh et tant d’autres.

Anfa Park, point de rencontre de tous les jazz du monde

Pour cette édition, les organisateurs attendent des milliers de festivaliers, qui seront accueillis dans «une ambiance unique, imprégnée de verdure, de convivialité et de rencontres» avec «des expériences musicales et humaines» marquantes. A Anfa Park, «le Village, très apprécié des festivaliers, continuera de se réinventer et proposera de nouvelles activités et animations, qui font l’originalité de l’expérience Jazzablanca», promettent les organisateurs. «En plus des nombreux restaurateurs présents, le village accueillera, comme chaque année, un espace gaming, une zone chill, une boutique Jazzablanca, ainsi que le marché des créateurs qui attire à chaque édition de nombreuses marques locales et nationales», indiquent-ils.

A Anfa Park toujours, quatre concerts seront prévus chaque soir, sur les deux scènes 21 (18h00 et 19h45) et Casa Anfa (21h30 et 23h30). En ouverture, la première abritera notamment le concert de la multi-instrumentiste britannique d’origine gambienne, Sona Jobarteh, inspirée de la musique mandingue avec une grande maîtrise de la kora. Pour sa part, le chanteur britannique Kamaal Williams présentera son dernier album «Wu Hen». Prodige du jazz marocain, Ismail Sentissi se produira en quartet, pour présenter son premier album «Genoma».

Pionnier de l’afro-jazz comptant une trentaine d’albums à son actif, le musicien ghanéen Gyedu-Blay Ambolley suivra, accompagné de son groupe Sekondi Band. Samedi 24 juin, la chanteuse américaine Sarah McCoy présentera son deuxième album «High Priestess». Le groupe britannique GoGo Penguin sera l’invité de cette même scène.

Sur la scène Casa Anfa, l’ouverture du festival sera assurée par le groupe français La Femme, issu de la nouvelle scène rock mêlant à la fois pop, électro et punk. Nile Rodgers & CHIC présenteront ensuite leur registre disco-funk et le groove, qui fait vibrer les fans depuis 1976 à travers le monde. La formation est notamment connue pour ses collaborations avec Michael Jackson, Daft Punk, Madonna ou encore David Bowie.

Vendredi 23 juin, Beth Hart fera voyager ses nombreux fans marocains à travers son univers blues-rock fascinant, en interprétant ses plus célèbres tubes mondialement connus, à commencer par «LA Song» et «Am I The One» ainsi que son dernier album à succès «War on my mind». La soul sera également à l’honneur avec Aloe Blacc, chanteur, parolier, rappeur, producteur, musicien et philanthrope américain, auteur des célèbres chansons «Wake Me Up» et «I need a dollar». Il présentera aussi son dernier album «All love everything».

Samedi 24 juin, le festival se clôturera avec un concert inédit réunissant le musicien gnaoua Mehdi Nassouli et le collectif new-yorkais d’afrobeat Antibalas. Le chanteur Mika suivra pour finir cette édition en apothéose.

Les musiques marocaines à la croisée du jazz et des traditions

Sur la place des Nations unies, six talents marocains seront à l’honneur de la scène BMCI, traditionnellement ouverte aux festivaliers comme aux riverains, en accès libre et gratuit. Izouran N-Sahara, formation originaire de l’oasis M’hamid Elghizlan, sera à l’affiche pour présenter son album «Tinsant». Le duo Sound of Mint suivra, proposant un mélange entre musique électro et africaine.

Khmissa, formation lauréate du tremplin L’Boulevard dans la catégorie musique fusion, offrira pour sa part un concert alliant rock et gnaoua. Issu d’Ouarzazate, le groupe Tarwa N-Tiniri se produira dans le cadre d’un spectacle qui fera la part belle à la poésie amazighe et à la fusion inédite entre le blues et les chants traditionnels du sud-est marocain.

De Casablanca, la formation Badil présentera pour sa part son registre de fusions sahariennes, rock alternatif et psychédélique. Le groupe Jubantouja sera aussi au rendez-vous, pour un concert mêlant indie folk, pop rock et chant entièrement amazigh.

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