L’enquête en Belgique sur les «relations dangereuses» qu'entretiennent des eurodéputés avec le Maroc et le Qatar a franchi un nouveau cap, avec les aveux de l’Italien Antonio Panzeri. Parallèlement à ces précisions, le lobby du Polisario au Parlement européen entre en jeu pour appeler à se concentrer sur le «Marocgate».
Le Maroc a-t-il assez d'influence et de pouvoir pour acheter une forte majorité d’eurodéputés ? Des voix en Europe, notamment en Espagne, répondent par l’affirmation. Le Parlement européen est, pour l’heure, réticent à accuser officiellement le royaume de soudoyer sa classe parlementaire.
Le gouvernement espagnol est sous pression. Il doit comparaitre, dans deux semaines, devant une commission du Parlement européen pour accuser ou non le Maroc pour l’espionnage des téléphones de Pedro Sanchez et de deux autres ministres.
Le Parlement européen n’est pas en mesure d'apporter des preuves sur la responsabilité du Maroc dans l’espionnage des téléphones du chef du gouvernement et de ministres espagnols. C'est la conclusion d'une commission d'enquête parlementaire.