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Parlement européen : Après le Maroc et Atmoun, nouvelles révélations sur un «espion marocain»

Publié
Photo d'illustration. / DR
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Le volet marocain de l’affaire «Qatargate» qui secoue le Parlement européen continue d’alimenter la polémique. Après les révélations de la presse belge et italienne, citant le Maroc dans cette affaire, les médias européens continuent de s’intéresser de près à l’enquête menée en Belgique.

Ce samedi, Politico Europe révèle le nom d’un «espion marocain» qui serait cité dans l’affaire. «Son nom de code est M118, et il fait le tour des agences d'espionnage européennes depuis des années», rapporte le site d'information basé à Bruxelles, en évoquant le nom de Mohamed Belahrech, qui serait un «agent des services secrets marocains».

Le journal, qui cite les quotidiens italien La Repubblica et belge Le Soir, avance même que le Marocain serait «l'un des maillons reliant l'ancien eurodéputé Pier Antonio Panzeri aux services secrets marocains, la DGED». «On soupçonne maintenant que Atmoun (Abderrahim, actuel ambassadeur du Maroc en Pologne, ndlr) recevait des ordres de Belahrech», ajoute la même source, qui pense savoir que «c’est sous la direction de Belahrech que Panzeri aurait scellé son association avec la DGED marocaine après avoir échoué à se faire réélire au Parlement en 2019». 

Politico Europe avance que l’homme «n'est pas un débutant dans les cercles d'espionnage européens», rappelant que son nom a été cité dans plusieurs affaires, dont les «prétendues infiltrations de mosquées espagnoles» révélées en 2019 ainsi qu’une autre affaire en France.

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