Depuis sa création en 1998, le PJD n’a jamais connu pareil épisode. Les divergences autrefois tapies sont désormais criantes entre deux clans qui s’affrontement publiquement sur la normalisation avec Israël ou encore la légalisation du cannabis.
Après l’adoption à la Chambre des représentants du nouveau calcul du quotient électoral, le PJD réussira-t-il à déjouer les pronostics d'une rétrogradation lors des législatives ? A l'approche du scrutin, ce revers pousse les islamistes à resserrer les rangs.
Le PJD est pris dans la tourmente. Le président de son conseil national a démissionné. En rendant son tablier, Driss Azami semble réagir au projet de loi légalisant le cannabis, initiative gouvernementale condamnée par son «père spirituel», Abdelilah Benkirane.
Saad-Eddine El Othmani s'est prêté à un exercice délicat: expliquer à ses «frères» et «sœurs» du PJD les raisons de sa signature de l’acte officialisant la reprise des relations avec Israël.