Dans la foulée de la publication du rapport du Défenseur des droits, les ONG Human Rights Watch et Amnesty International se sont fendus de rapports faisant part de leurs inquiétudes face aux dérives de l'état d'urgence et ses conséquences sur les droits de l'Homme en France. Chiffres, témoignages et déclarations à l'appui, les rapports démontrent les abus découlant des mesures appliquées. Au-delà, ils
110 associations ont signé un texte dénonçant les dérives de l'état d'urgence. Aujourd'hui lors d'une conférence de presse, plusieurs responsables associatifs se sont exprimés pour une levée de l'état d'urgence qu'ils jugent privatif de certaines libertés au nom de la lutte contre le terrorisme.
De jeunes marocains sans-papiers vivant dans l’immeuble où le Raid a donné l'assaut à Saint-Denis, sont menacés d'expulsion. Suspectés de complicité avec Abdelhamid Abaoud et son commando avant d’être blanchis. Leur tort ? Louer l'appartement au dessus de celui où s'était retranché le commanditaire présumé des attaques meurtrières de Paris. Leur avocat dénonce une violation de leurs
Perquisitions «abusives», assignations à résidence, l’Etat d’urgence ratisse large en France suite aux attentats du 13 novembre à Paris, suscitant l’incompréhension au sein de la communauté musulmane. Explications.