Après une année et sept mois passés dans les rangs de l’opposition, le RNI n’arrive pas à oublier son premier amour : la majorité. Le parti de la Colombe accepte de remplacer celui de la Balance. Sauf coup de théâtre, il devrait fournir assez d’énergie pour que la flamme de la lampe des frères de Benkirane reste allumée jusqu’à la fin de son mandat en 2016.
Sans attendre qu’Abdelilah Benkirane ait accepté les démissions de ses cinq ministres, sachant que le sixième s’est entiché de son maroquin et à refuser d’appliquer les ordres, et sans attendre que le roi ait donné son aval, le leader de l’Istiqlal a entamé une coordination avec l’USFP de son ami Lachgar. Le PAM, à moyen terme, est appelé à rejoindre la future alliance. Un bloc est en cours
Ils sont partout. Ils suivent l’actualité marocaine de très près. Et pour avoir des compléments d’informations, ils invitent des politiques marocains à des séances de questions-réponses. Eux se sont les diplomates américains installés à Rabat. La démission de cinq ministres de l’Istiqlal les a interpellés, du coup ils ont fait appel au président du groupe des députés
68,5% des Marocains font confiance à Abdelilah Benkirane, alors que 46,8 % seulement d’entre eux sont favorables à la politique économique menée par son gouvernement. Ce sont ici quelques unes des principales conclusions du baromètre politique, réalisé en juin 2013, par le bureau Averty Market Research & Intelligence et dont les résultats viennent d’être publiés.
Deux mois, jour pour jour, après la décision de son conseil national de se retirer du gouvernement Benkirane, l’Istiqlal rentre officiellement dans les rangs de l’opposition. Chabat ne devrait pas avoir le moindre mal à s’imposer en tant que chef de file de l’opposition. Benkirane est appelé à chercher un autre allié pour combler le vide dans sa majorité, causé par le retrait du parti de la Balance. Le RNI,
La guerre des mots entre le Maroc et l’Algérie continue de plus belle. Vendredi, Rabat faisait savoir qu’elle refusait les trois conditions d’Alger pour la réouverture des frontières, qualifiant cette démarche de «pratique d’un autre âge». Les voisins n’ont, une fois de plus, pas tardé à riposter, accusant cette fois le royaume «d’escalade préméditée» contre
Le divorce entre Chabat et Benkirane est, plus que jamais, une question de temps. Les deux leaders ont atteint le point du non-retour. Le secrétaire général de l’Istiqlal a même appelé son homologue du PJD à chercher un autre allié capable de lui garantir la majorité au parlement.
Mardi 18 juin, Hamid Chabat annonçait, alors qu’il était en tournée au Sahara, que sa réunion avec le roi est prévue cette semaine. Il a eu raison. Le souverain l’a reçu aujourd’hui. Une audience que Benkirane refuse de commenter.
Le premier jet de ce billet figurait dans mes archives depuis plusieurs mois. Les premières recherches que j’avais entreprises, avec mes modestes moyens, montraient que, à part le PJD, les partis politiques marocains boudaient la toile et leurs militants n’étaient pas spécialement intéressés par les médias électroniques.
Hamid Chabat ne perd pas espoir pour une rencontre avec le roi Mohammed VI. Sa popularité et son leadership en dépendent. Au Sahara, le secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI) a annoncé que sa réunion avec le monarque est prévue pour la semaine prochaine. Est-ce là une manière pour le SG du PI de forcer un arbitrage royal dans la crise qui l’oppose à Benkirane ?