En ces temps de vaches maigres pour Saâdeddine El Othmani, le chef du gouvernement se fait l’avocat de la langue arabe et plaide pour son usage dans le secteur public. Dans une nouvelle circulaire, adressée à différents départements, il a même intégré la langue amazighe dans sa plaidoirie.
Au grand dam de Mustapha Ramid, la version actualisée du «Plan national en matière de démocratie et de droits de l'Homme» végète depuis des mois au Secrétariat général du gouvernement. Le PANDDH risque-t-il de subir le même sort que le «Mécanisme national de prévention contre la torture», annoncé en novembre 2014 ?
Alors que la passe d’arme de fin septembre entre le PJD et le RNI est encore dans les mémoires, voilà que la majorité gouvernementale est engluée dans une nouvelle crise.