Dimanche 21 avril à Rabat, le ministre de l’Intérieur algérien, Dahou ould Kablia, soutenait qu’ «il n'y a pas de conditions préalables» à la réouverture des frontières entres les deux pays, «mais il faut un environnement propice». Quelques jours après ces déclarations, Alger pose trois conditions à la réalisation d’une telle perspective.
Après la suspension des manœuvres militaires avec les Etats-Unis, le Maroc aurait reporté à des dates ultérieures les déplacements de deux ministres en Algérie. Dommages colatéraux du projet de rėsolution américain.
Depuis son indépendance en 1961, la Mauritanie avait entretenu des liens très privilègiés avec le Maroc. Le coup d’Etat de 1978 contre le premier président Mokhtar Ould Dadah avait mis un terme à cette situation, la donne a changé en faveur de l’Algérie. Depuis, Rabat tente tant bien que mal de récupérer sa position d’antan. Une quête qui engendre des hauts et des bas.
A défaut d’une normalisation des relations avec l’Algérie, la diplomatie marocaine, l'officielle et la partisane, tente de rattraper le temps perdu en renouant avec la Mauritanie du général-président Ould Abdelaziz.
Même si Rabat a expulsé, le 6 mars, quatre eurodéputés qui souhaitaient se rendre au Sahara, voilà que d’autres membres du parlement de Strasbourg caressent le même objectif.
Après un mois et demi de l’annonce du retrait du Maroc de sa confiance en Ross, rien à signaler. Ban Ki-moon soutient fermement son envoyé personnel au Sahara et la réunion Clinton-El Otmani n’a pas encore lieu. Ce revers de la diplomatie s’accompagne par l'exclusion de Rabat de la réunion de Genève, 30 juin, consacrée à la Syrie.
Le nouveau chef de la diplomatie marocaine, Saâd Dine El Othmani, promet de consolider la politique africaine du royaume. L’objectif est clair : isoler davantage la «RASD» sur le continent et pousser l’Union africaine à la rejeter. Le ministre des Affaires étrangères annonce que des discussions sont en cours avec les pays amis du Maroc. Il s’exprimait en marge de l’inauguration (jeudi 19 janvier) du tout nouveau siège de
L’arrivée au pouvoir des islamistes ne changera en rien la politique de l’UE envers le Maroc et les pays maghrébins. L’assurance est du commissaire européen en charge de l’élargissement et de la politique de voisinage, en visite dans le royaume. Le nouveau chef de la diplomatie marocaine, Saâd Dine El Otmani appelle pour sa part à une nouvelle vision dans les relations entre le Maroc et ses voisins.