Le Maroc diversifie ses partenariats militaires. Un projet d’accord portant sur une coopération avec la Chine est soumis à l’approbation de la Chambre des représentants. Pékin porte un intérêt particulier pour l’Afrique. Elle est déjà présente dans la Corne de l’Afrique et lorgne désormais le Sahel.
La majorité gouvernementale est secouée cette semaine par plusieurs clashs entre le groupe parlementaire du PJD à la Chambre basse et deux ministres du RNI. Une situation confirmée mardi soir par le ministre RNIste de la Justice, Mohamed Aujjar, qui accuse le parti de la Lampe de tenir un «double discours».
La ratification par le Maroc en novembre 2014 du Protocole facultatif de la convention internationale contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, appelle automatiquement la création d’un Mécanisme national de prévention contre la torture (MNPCT). Trente mois plus tard, le MNPCT n’a pas vu le jour.
Les parlementaires du PJD prennent la défense d’Al Adl Wal Ihsane, alors qu’ils n’avaient manifesté aucun intérêt pour les restrictions subies par les disciples d'AWI durant tout le mandat de Benkirane à la tête du gouvernement.
Mustapha El Khalfi a commencé sa nouvelle mission de porte-parole du gouvernement El Othmani en rendant hommage au bilan de l’équipe Benkirane. Une position qui, si elle a été saluée par des applaudissements de députés du PJD, ne les a pas convaincus pour les temps à venir.
Le PJD est encore au cœur de l’actualité politique au lendemain de la nomination, par le roi Mohammed VI, du nouveau cabinet d’El Othmani. Mercredi, Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD démissionnait de son poste de député à la Chambre basse. La dimension constitutionnelle de la décision est alors évoquée. Mais s’agit-il réellement d’un retrait pour rectifier une situation