Dans «Le Silence blanc», Mokhtar Chaoui nous tend le miroir pour que l’on s’y regarde et découvre ainsi le visage sombre de notre société. Une société qui méprise les faibles, qui les écrasent et leur marche dessus.
L’association Insaf a été alertée par les médecins d’une clinique à Casablanca, où a été admise une jeune femme, dont le corps présente des brûlures de 3ème degré, des ecchymoses et des hématomes.
Une nouvelle audience s’est tenue hier à la Cour d’appel d’Agadir, dans le cadre du procès de l’assassinat d’une «petite bonne» à Agadir en mars 2013. Dix mois après le décès de Fadma, sa patronne a été condamnée à 20 ans de prison. La société civile, qui a combattue sans relâche pour que justice soit faite, entend lutter afin que la loi réprime
Des drames qui se trament dans l'intimité des familles marocaines et qui parfois, bruitent et se trouvent au devant de la scène, comme "fait divers", mais qui n'en est plus un. La maltraitance des petites filles employées de maison au Maroc, car c'est de celà qu'il s'agit, est devenu quotidienne, et à chaque fois, c'est l'indignation totale très vite disparue.
Le 9 janvier dernier, Nassima, jeune femme de ménage à Casablanca, tentait de suicider en se jetant du 5e étage d’un immeuble du quartier Bourgogne. Elle avait été sauvée grâce à un homme qui avait tenté de la rattraper. Yabiladi a voulu savoir ce que devenait la jeune femme, plus d'un mois après le drame.
Nassima. C'est le prénom de la jeune femme de ménage, qui a tenté de se suicider le 9 janvier dernier en sautant du 5ème étage d'un immeuble du quartier casablancais Bourgogne. Après avoir passé plusieurs jours à l'hôpital, elle en est ressortie comme si de rien n'était. Aucun officiel, pas même la ministre de la Femme et de la Famille, Bassima Hakkoui, ne se sont rendus à son chevet pour s'enquérir de son
Elles sont près de 3000 Philippines à travailler au Maroc comme employées de maison pour un salaire ne dépassant pas les 2500 dirhams. Selon le consul honoraire des Philippines au Maroc, la majorité d’entre elles subissent des violences de part de leurs employeurs. Certaines sont même victimes d’abus sexuels.