A l'affut d'informations dénigrant le pays voisin, la MAP et l’APS ont repris leur guerre cette semaine en reprenant un appel d’Amnesty International pour libérer les prisonniers d'opinion en ces temps de pandémie du nouveau coronavirus.
Six détenus du Hirak du Rif, dont Nasser Zefzafi, ont annoncé vendredi qu’ils réclament officiellement la déchéance de leur nationalité marocaine. Ils expliquent, dans un long communiqué, les raisons de cette demande.
Dans une tribune datée de ce jeudi, la président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a voulu clarifier son affirmation très critiquée : «il n’y a pas de prisonniers politiques» au Maroc (sic). La responsable persiste et signe.
L’association Tafra s’inscrit en faux contre la dernière sortie de la présidente du CNDH et revendique, preuves à l’appui, le statut de détenu politique de tous les activistes du Hirak du Rif.
Y a-t-il des détenus politiques au Maroc ? Face aux assurances de la présidente du CNDH, certains militants associatifs et ONG la contredisent, citant notamment le cas des détenus des Hiraks et celui de Taoufik Bouachrine.
Alors que l’AMDH a annoncé dimanche sa participation à la marche prévue dimanche prochain en réponse à l’appel lancé par les familles des détenus, l’Assemblée mondiale amazighe a exprimé son soutien. Si Annahj addimocrati et la Fédération de gauche démocratique ont déjà confirmé leur présence, Al Adl Wal Ihsane n’a pas encore tranché.