Le verdict rendu mardi à la septième chambre de la cour d’appel de Casablanca ne passe pas auprès des familles des condamnés. Des associations de défense des droits humains pointent du doigt «un procès politique», avec ses lourdes peines allant jusqu’à 20 ans de prison ferme.
Hier, la Cour d’appel de Rabat a reporté l’audience d’un homme de 24 ans, soupçonné d’avoir violé trois mineurs. Le juge d’instruction atteste de la crédibilité des éléments retenus à la charge du prévenu, qui reste en liberté provisoire devant l’incompréhension des plaignants.
Au cœur du scandale sur les abus dont sont victimes des saisonnières marocaines travaillant à Huelva (sud de l’Espagne), quatre associations marocaines ont enfin réagi quant aux droits des cueilleuses de fraises, exhortant les autorités à faire un geste.
Confirmant les constats des rapports internationaux sur la liberté de la presse au Maroc, l’Association marocaine des droits humains rappelle que les restrictions aux journalistes dans l’exercice de leur métier sont encore de mise. Pendant ce temps, le gouvernement reste dans le déni.
Zine El Abidine Erradi, en grève de la faim depuis le 10 avril, proteste contre son arrestation au Maroc. Celle-ci est survenue alors qu’il bénéficie d’un sauf-conduit. Il suspend sa grève de la faim, en attendant de connaître les suites des promesses sur sa remise en liberté.
Arrêté dès son arrivée à l’aéroport d’Agadir, Zine El Abidine Erradi est emprisonné. Il a entamé une grève de la faim, au moment où les autorités françaises donnent peu d’éléments sur les circonstances de la permission exceptionnelle de retour qu’elle lui a accordé.