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Contre la torture, l’AMDH appelle le Maroc à prendre des actions concrètes

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Ph. DR.
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Ce 26 juin est la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture. Dans ce cadre, l’Association marocaine de droits humains (AMDH) appelle l’Etat à mettre en pratique le mécanisme national de prévention de la torture, entre autres mesures.

Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, l’ONG rappelle en effet que dans un contexte international, «la torture est encore répandue, 70 ans après l’adoption de la Déclaration internationale des droits de l’Homme (DIDH) par l’Assemblée de l’ONU». Dans ce sens, le document relève que «malgré être signataire de la Convention internationale contre la torture, en dépit des recommandations du Comité contre la torture à Genève et ceux de l’Instance équité et réconciliation (IER), le Maroc vit encore des situations de violations».

L’AMDH évoque le débat houleux sur cette question au sein de l’hémicycle, la semaine dernière, comme un élément révélateur. En effet, «alors que le ministère chargé des affaires avec le Parlement évoque plus de 400 plaintes dans ce sens, la direction des prisons tient un autre discours», fait remarquer le communiqué.

Par ailleurs, l’AMDH cite comme exemple les allégations de torture dont les détenus du Hirak du Rif ont fait part au cours de leur procès, de même que l’usage de la force face aux manifestants de Jerada, entre autres. Pour toutes ces raisons, l’association appelle le Maroc à permettre au Parlement «un droit de regard sur les pratiques des services de la sûreté» à même de rendre possible «une reddition des comptes et une criminalisation concrète des faits de torture».

L’ONG appelle également à ouvrir «des enquêtes indépendantes et transparentes sur les cas d’allégation de torture, afin de prendre les mesures nécessaires à l’encontre de leurs auteurs qui doivent être définies».

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