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A Ceuta, débat sur la maîtrise de la Darija marocaine dans la fonction publique

Publié
Photo d'illustration. / DR
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A Ceuta, la question de la Darija marocaine comme atout pour intégrer une fonction publique à la Sociedad Estatal de Correos y Telégrafos (Correos), chargée de fournir le service postal en Espagne, est au cœur du débat.

Lundi, Mohamed Ali, porte-parole du parti Caballas à l'Assemblée de l’enclave espagnole a qualifié cette décision de «logique». De son point de vue, les réactions coléreuses de formations comme Vox à cette décision «ne sont que le dernier exemple d'afraphorobie ou d'islamophobie (…) qui existe dans cette ville», rapporte la presse locale à Ceuta. «Vous ne pouvez pas tourner le dos à la réalité.»

L’élu a rappelé que «quiconque est déjà allé à la poste de Ceuta connaîtra les nombreuses personnes qui font des mandats au Maroc et ont eu besoin de travailleurs de la société postale publique» parlant Darija ou arabe.

Pour lui, «la prise en compte de la diversité linguistique de la population de Ceuta n'est qu'une démonstration de respect pour la pluralité dont nous prétendons tous nous vanter».

«Reconnaître l’arabe Ceutí ou la Darija comme un atout, et non comme une exigence, n'est qu'une reconnaissance de notre diversité, de notre condition frontalière et surtout du fait que c’est la langue maternelle d’au moins 40% de la population de Ceuta», conclut-il.

Le secrétaire général de la Confédération syndicale des Commissions ouvrières (CCOO) de Ceuta, Juan Luis Aróstegui a indiqué cette semaine, dans des déclarations, que la connaissance de l’arabe Ceutí ou de la Darija «est raisonnable pour être considérée comme un atout» dans les fonctions de Correos pour Ceuta. Et d’estimer aussi qu’il est raisonnable de considérer comme atout d’avoir des notions de la Tamazight pour le cas de Melilla .

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