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Coronavirus au Maroc : Les cliniques et laboratoires appelés en renfort par les anesthésistes-réanimateurs

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Photo d'illustration. / DR
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La Fédération nationale des médecins anesthésistes-réanimateurs (FNAR), regroupant l'ensemble des médecins réanimateurs anesthésistes marocains, a déclaré vendredi qu’elle «observe avec inquiétude la situation épidémiologique actuelle» au Maroc.

Dans un communiqué signé par son président Jamal Eddine Kohen, l’instance décrit ainsi un «nombre de cas qui augmente de façon exponentielle correspondant au début de la deuxième vague nationale du Covid-19», «l'insuffisance marquée et antérieure à la crise, des ressources humaines en anesthésie, réanimation et médecine d'urgence, désormais épuisées, en manque de reconnaissance et de motivation» et des «ressources matérielles et médicamenteuses essentielles, de moins en moins disponibles».

La FNAR émet à cet égard des recommandations et propose un «réel partenariat Public-Privé». «Etant donné la réactivité et l'efficacité démontrées de certaines expériences de partenariats public privé à Tanger et Casablanca à titre d'exemple, les autorités sanitaires sont appelées à impliquer le secteur privé non seulement dans le diagnostic clinique et biologique de la maladie mais aussi dans la prise en charge, le suivi et le traitement des malades Covid+». La fédération suggère ainsi d’autoriser «l'hospitalisation des cas confirmés dans les structures privées, accréditées et volontaires, et la délivrance de l'hydroxychloroquine sous ordonnance médicale émanant des deux secteurs par les Officines».

Les médecins anesthésistes-réanimateurs proposent aussi d’«accélérer l'accréditation des laboratoires d'analyses médicales privés afin suivre la cadence d'apparition des nouveaux cas et la précocité de prise en charge à travers tous le territoire national» et d’«optimiser le rendement des Médecins Réanimateurs et des services de Réanimation publics».

La FNAR recommande à cet égard la «création des unités de soins intensifs (USI) sur les sites d'hospitalisation libérés des patients asymptomatiques et pauci-symptomatiques» et de «circuits Covid, non Covid et tampon, pour pouvoir protéger les patients, ainsi que le personnel soignant, et continuer à prendre en charge correctement les autres pathologies».

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