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Affaire du consul d’Oran : Alger répond aux déclarations de Bourita

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Nouvel épisode dans l'affaire de l’ex-consul du Maroc à Oran qui avait qualifié l'Algérie de «pays ennemi». Ce jeudi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères algérien a réitéré le fait que le départ du diplomate marocain est intervenu sur demande d’Alger, donnant ainsi du crédit à la déclaration du ministre conseiller à la Communication, porte-parole officiel de la présidence de la république, mardi 9 juin.

Le porte-parole du MAE a souligné que l’appel lancé à «la partie marocaine, dans des termes appropriés et sans équivoque, à prendre les mesures qui s'imposent, lesquelles ne peuvent avoir une autre acception ni autre interprétation que celle du rappel par le Maroc de son consul à Oran», rapporte l'APS.

Le fonctionnaire se réfère ainsi à un extrait du communiqué publié par son département suite à la convocation de l’ambassadeur du royaume à Alger, le 13 mai dernier.

L’ «exigence de la partie algérienne» au sujet du rappel du consul «a été réitérée dans des termes clairs et directs à l'occasion des entretiens téléphoniques qui ont eu lieu entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays, suite à cet épisode malheureux», révèle le porte-parole.

Nasser Bourita a souligné mardi, dans une déclaration à la MAP, que «le rappel du consul a été décidé à l’initiative exclusive du Maroc même s’il s’est toujours acquitté de ses fonctions de manière tout à fait convenable et professionnelle». Et de préciser qu’«à aucun moment, le Royaume n’a reçu, de la part des autorités algériennes, une quelconque demande officielle formelle de rappel de son consul général».

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