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La Nouvelle Zélande, nouveau terrain d’affrontement entre le Maroc et le Polisario

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La présidente du Conseil de la région de Guelmim-Oued Noun, Mbarka Bouaida avec des responsables néozélandais. / MAP
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La semaine dernière, l’ambassade du Maroc en Nouvelle-Zélande a organisé la deuxième édition de la Semaine marocaine dans ce pays du sud-ouest de l'océan Pacifique.

Un événement marqué par la visite, du 10 au 14 février, de la présidente du Conseil de la région de Guelmim-Oued Noun, Mbarka Bouaïda, qui a eu des réunions avec des acteurs politiques et économiques de la région du Grand Wellington. Elle s’est notamment entretenue avec le maire de la capitale néo-zélandaise, Andy Foster, et le président du conseil régional du Grand Wellington, Daran Ponter. 

Mais l’événement, qui a irrité le Polisario, a poussé le mouvement séparatiste à la mobilisation dans ce pays. Vendredi, le jour d’une réunion au sein «Environment Canterbury» (ECan), un petit nombre de manifestants, banderoles et drapeau du Polisario à la main, a tenu un sit-in devant cette administration publique régionale à Christchurch. Ils auraient même, selon des médias néozélandais, «enlevé le drapeau de l’administration publique régionale à Christchurch avant de brandir celui du Front Polisario».

Dimanche, le représentant du mouvement séparatiste en Nouvelle-Zélande, Kamal Fadil a saisi le gouvernement pour appeler l’exécutif de Jacinda Ardern à «mettre fin au pillage des phosphates du Sahara par deux entreprises néozélandaises». Et d’ajouter que «ce commerce illégal porte atteinte à l’image de la Nouvelle-Zélande sur le plan international».

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