Depuis qu’il a été contraint de basculer dans les rangs de l’opposition, le PPS a renoué avec le lexique marxiste. En témoigne les passages dans le communiqué publié suite à la réunion du mardi 7 janvier de son bureau politique, consacré aux tensions entre l’Iran et les Etats-Unis et les derniers développements sur la scène libyenne.
Les camarades de Nabil Benabdellah condamnent les ingérences des «forces impérialistes» qui agissent «dans une logique de domination, de soumission et de pillage des richesses sans la moindre considération des volontés des peuples, de leurs sécurités, de leurs souverainetés et de leurs intégrités territoriales».
La nouvelle incursion du PPS dans la politique internationale n’est pas sans rappeler le communiqué, portant la signature du bureau politique en octobre dernier, ayant condamné l’opération militaire turque en Syrie menée contre la milice kurde syrienne des Unités de protection du peuple (YPG).
Le texte publié le 7 janvier par le PPS intervient alors que la Turquie d'Erdogan se prépare à envoyer son armée en Libye.