La police intervient suite aux affrontements entre jeunes du Mouvement populaire

Il n’y a pas que les «camarades» de Nabil Benabdellah qui en sont venus aux mains à l’occasion de la réunion du 4 octobre de la commission central du PPS pour voter le retrait du gouvernement El Othmani. Hier, ce sont les jeunes du Mouvement populaire qui ont transformé la réunion de leur conseil national en scène de pugilat où tous les coups étaient permis.

Une escalade qui a contraint le secrétaire général du MP, Mohand Laense, à quitter la salle sous la protection de quelques fidèles, et à demander une intervention de la police. Une fois sur les lieux, les agents ont mis fin aux affrontements et permis le retour au calme. Les ambulances qui se sont rendues au siège du parti à Rabat, ont transporté les blessés.

Compte tenu de ces incidents, l’élection d’un nouveau président de la jeunesse de la formation, du vice-président et des membres du bureau exécutif a été reportée à une date ultérieure.

Le déclencheur de cet affrontement qui semblait prémédité : des allégations de bourrage des urnes au profit de candidats proches de personnes influentes au MP au détriment d’autres issues du Sahara et du Rif.

Depuis sa création en 1957 par Mahjoubi Aherdane, le Mouvement populaire a toujours était une chasse gardée des cadres originaires du Moyen-Atlas.