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Breve

Maroc : L'avocate du médecin de Hajar Raïssouni établit l’absence d’IVG

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Photo d'illustration / Ph. DR.
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Lors de la dernière audience de Hajar Raïssouni avant celle du verdict, prévue lundi 30 septembre, l’avocate du médecin Mohamed Jamal Belkeziz a réfuté toute pratique d’IVG sur la journaliste d’Akhbar Al Yaoum, poursuivie pour «débauche et avortement illégal». Ainsi, Me Myriam Moulay Rachid s’est appuyée sur les chiffres de l’OMS relatifs à la présence d’hormones dans le sang, en fonction des semaines de grossesse, rapporte 2M.ma.

Également sur la base d’une analyse de laboratoire demandée par le médecin, l’avocate a établi que ce taux dans le sang de la patiente était bien en-deçà des chiffres en cas de semaines d’aménorrhée. Ces éléments contredisent l’expertise médicale réalisée par le CHU de Rabat à la demande du Parquet, indiquant que Hajar Raïssouni aurait été enceinte de 8 semaines avant de décider de procéder à une IVG. Pour sa part, l’avocate soutient plutôt une éventuelle fausse couche.

Les arguments de l’avocate rejoignent les propos de Hajar Raïssouni qui, tout au long du procès, a nié avoir eu recours à un avortement. Entendue par la justice, elle a précédemment expliqué s’être tournée vers Dr. Belkeziz pour des douleurs aiguës accompagnées d’une hémorragie qui a nécessité une intervention chirurgicale urgente.

Dans ce sens, Hajar Raïssouni a également invoqué un «examen médical intrusif sans [son] consentement et malgré [ses] résistances», lorsqu’elle a été transférée au CHU pour établir le rapport médical retenu contre elle. Devant les juges, elle a affirmé qu’«il n’y a pas eu d’anesthésie» à cet effet et que «l’équipe médicale ne s’est ni présentée ni n’a expliqué les motifs de l’examen», ce qui appuie les allégations de torture formulées par sa défense et sur lesquels le Parquet n’a pas enquêté.

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