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Yennayer : Le nouvel an amazigh, entre célébration et ignorance

Alors que la majeure partie des Marocains oublient son existence, une frange de la population notamment les Imazighen, s’active déjà dans les préparatifs de la célébration de ce nouvel an basé sur un calendrier agraire.

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Lors du Nouvel An Amazigh, des sfenj (beignets), toghrifin (crêpes) sont dégustés en famille ou entre amis / DR
Temps de lecture: 2'

La culture amazighe traditionnelle est pétrie de symboles et de valeurs dérivées essentiellement de la civilisation agraire. «La société amazighe a développé une culture qui célèbre l'unité profonde entre l'homme et la nature», rappelle Ahmed Boukous, recteur de l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM) sis à Rabat.

La célébration de cette journée marque, selon lui, une renaissance de l'amazighité depuis la seconde moitié du siècle dernier ainsi qu’une signification identitaire collective. Plus loin dans l'histoire, le calendrier amazigh démarre, selon certains historiens, à l'intronisation du pharaon amazigh Sheshonq 1er.

Ahmed Boukous rappelle que «le nouvel an amazigh s'inscrit, par sa signification anthropologique dans la culture nationale». Le recteur de l’IRCAM trouve «juste et logique qu'il soit partagé par toutes les composantes de la nation marocaine et donc reconnu et fêté à l'échelle nationale».

Célébration collective au Maroc et partout dans le monde

Pour beaucoup de Marocains, Yennayer est d'abord l'occasion de se rencontrer et fêter la nouvelle année dans un bain culturel amazigh. Des «sfenj» (beignets),«toghrifin» (crêpes) ainsi que des fruits secs telles que figues, amandes, noisettes, dattes entre autres sont également au rendez-vous.

De nombreux citoyens attachés à l'identité amazighe le célèbrent en famille ou collectivement. Kaoutar, étudiante à Agadir se rendra, pour sa part, chez ses parents à Tiznit pour l’occasion et pour déguster des gâteaux et de la «tagoulla», un mets à base de grains de maïs ou de blé.

Salima, étudiante en Virginie, aux Etats-Unis est originaire d'Agadir, où elle a vécu jusqu'à l’âge de 15 ans. Elle se dit «fière d'être un cocktail amazigh» et s’insurge contre la négligence de l’évènement. «Le diner ce jour là doit être servi tard et se doit d'être copieux, ce qui aux yeux des Imazighen augurera une année abondante», nous explique t-elle.

De l’avis de la jeune femme, actuellement dans certaines régions du Maroc, la célébration de Yennayer n'a perdu ni de sa fraicheur ni de son authenticité. Elle déclare cependant «avoir perdu tout espoir concernant la reconnaissance de cette date comme jour férié au Maroc». 

ASUGGAS AMEGGAZ
Auteur : azouz des bois
Date : le 13 janvier 2012 à 14h57
MEILLEURS VŒUX A VOUS TOUTES ET TOUS
2962
Auteur : said93500
Date : le 13 janvier 2012 à 12h07
ASGASS AMBARKI IMAZIGHN
BONNE ANNEE A TOUS LES BERBERES DU MONDE ENTIER
4drial...
Auteur : amir
Date : le 13 janvier 2012 à 06h13
je vous parie 4drial qu'aucun moulhanoute ne connait cette pseudo fetes des berberes.

pourquoi ?

parcequ'il n y a aucun document ecrit qui parle de l'histoire des berberes.

dois-je vous reppeler que nous sommes le seule peuple civilisé...avec nos cousins les hebreux(maleureusement),nous arabes?

VIVE LES ARABES?


(RIRE)
@IFISSE
Auteur : khalil277
Date : le 12 janvier 2012 à 23h52
+1
Un concitoyen qui respecte tout le patrimoine national et toute la mémoire et l'histoire de chacun, sans oeillères, sans sélectivité nauséeuse ou malveillante, ni d'aucune sorte, et sans moralisme d'où qu'il vienne.

A tous, Bonne année 2962 !

Assougass Ifoulkin 2962 pour tous les amazighs du monde
Auteur : mouzhair
Date : le 12 janvier 2012 à 22h30
Je souhaite a tous et a toutes les amazighs du globe un ,, Asougass Ifoulkin,, plein de bonheur et de sante'.

De plus que l an ecoule' 2961 a connu une rennaissance forte de la culture et la langue amazigh en afrique du nord.

Nous sommes bien sur la bonne voie pour retablir nos droits historiques sur la terre de nos ancetres amazighs: LA GRANDE TAMZGHA.
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