Avec ses multiples variantes en fonction des spécificités régionales, zemmita se prépare dans les villes comme dans les campagnes au Maroc. Nutritive et conservable pendant longtemps, cette denrée sèche composée de graines moulues a été privilégiée lors des longs trajets, chez les nomades, les pèlerins, les bergers, ou en temps de disette. Dans la tradition amazighe, Yennayer est l’une des occasions pour
Les Imazighen célèbrent aujourd'hui Yennayer, le nouvel an amazigh. A l’origine de cette date symbole : l’intronisation du roi Sheshonq 1er en tant que premier pharaon égyptien d’origine amazighe.
Alors que la majeure partie des Marocains oublient son existence, une frange de la population notamment les Imazighen, s’active déjà dans les préparatifs de la célébration de ce nouvel an basé sur un calendrier agraire.
Juste après le Nouvel An amazigh, dans la mi-janvier, la tradition est de faire d’Idernan une célébration de la paix entre les tribus. Une galette spécialement préparée pour l’occasion tire désormais son nom de cette fête. Apparenté au plus communément admis «baghrir», ce met s’est invité ensuite à la table de Yennayer. Il est servi en signe d’accueil aux invités,
Dans la symbolique que revêt le Nouvel An amazigh en tant que moment de gratitude et de célébration de la terre incarnant l’abondance, les mets qui se préparent à cette occasion se basent principalement sur la récolte de l’année. C’est pourquoi, la table de Yennayer a la particularité d’être enrichie de plats composés majoritairement de graines ou de feuilles, et accessoirement de viandes
Au Maroc, le 14 janvier est désormais une fête nationale, qui marque le Nouvel An amazigh. L’approche de cette célébration ancestrale s’annonce par son atmosphère particulière, caractérisée par la préparation des mets spécifiques. Parmi les repas festifs d’Id Yennayer, la tagoula reste le plat indétrônable, depuis de longs siècles d’Histoire.
Quelles sont les régions du Maroc qui comptent le plus grand nombre de locuteurs natifs amazighs parmi leurs populations, où dominent le dialecte arabe et le tamazight ? Yabiladi analyse le paysage linguistique du pays, à partir des données du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2024.