A la fin du VIIe siècle de notre ère, une cheffe amazighe appelée Dihya réussit à fédérer autour d’elle les tribus d’Afrique du Nord, chassant en majeure partie les armées arabo-musulmanes. Elle constitua un véritable bastion infranchissable, jusqu’à l’envoi d’une armée puissante par le calife omeyyade Abd Al-Malik (685 – 705).
Il y a plusieurs siècles, les montagnes de l’Atlas, les habitants ont créé un moyen de communication appelé «tutlayt n ansagh». Tel une langue de signes, cette tradition ancestrale consiste à échanger par sifflements, permettant aux uns et aux autres de maintenir les interactions sur de longues distances, lorsque d’autres moyens sont moins pratiques.
Les Imazighen célèbrent aujourd'hui Yennayer, le nouvel an amazigh. A l’origine de cette date symbole : l’intronisation du roi Sheshonq 1er en tant que premier pharaon égyptien d’origine amazighe.
Alors que la majeure partie des Marocains oublient son existence, une frange de la population notamment les Imazighen, s’active déjà dans les préparatifs de la célébration de ce nouvel an basé sur un calendrier agraire.
Le même jour de l’annonce de la généralisation progressive de l’anglais dans le cycle secondaire, le ministère de tutelle a émis une circulaire pour généraliser aussi l’amazigh dans le primaire. D’ici 2029-2023, l’objectif est d’atteindre un taux de couverture de 100%.
Malgré sa courte vie, le groupe «Ousmane», fondé au début des années 1970, a contribué à ouvrir la voie à de nouvelles formations musicales amazighes. Considérée par ses fans comme les Beatles du Maroc, elle est la première du genre à se produire sur la scène de l’Olympia à Paris.