A la fin du VIIe siècle de notre ère, une cheffe amazighe appelée Dihya réussit à fédérer autour d’elle les tribus d’Afrique du Nord, chassant en majeure partie les armées arabo-musulmanes. Elle constitua un véritable bastion infranchissable, jusqu’à l’envoi d’une armée puissante par le calife omeyyade Abd Al-Malik (685 – 705).
Les Imazighen célèbrent aujourd'hui Yennayer, le nouvel an amazigh. A l’origine de cette date symbole : l’intronisation du roi Sheshonq 1er en tant que premier pharaon égyptien d’origine amazighe.
Chercheur en culture amazighe à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, Mustapha Marouane estime que l’officialisation effective de la langue amazighe ne passera pas sans la promotion de la culture amazighe à une échelle globale. A l’occasion du Nouvel an Yennayer, il remet en contexte l’évolution de ce débat.
Malgré sa courte vie, le groupe «Ousmane», fondé au début des années 1970 a contribué à ouvrir la voie à de nouveaux groupes de musique amazighe. Considérée par ses fans comme les Beatles du Maroc, c'était la première formation amazighe à se produire sur la scène de l’Olympia à Paris.