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Breve

Côtes-d’Armor : Des tomates françaises provenaient en réalité du Maroc

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Photo d'illustration / Ph. DR.
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Grossiste breton majeur, Chéritel Trégor Légumes, implanté à Grâces (Côtes-d’Armor), a comparu, jeudi, devant le tribunal de Saint-Brieuc. Il est poursuivi pour avoir fourni plus de 22 000 tonnes de tomates étiquetées françaises, mais importées en réalité du Maroc, d’Espagne ou encore des Pays-Bas, pendant deux à trois ans.

Selon Le Parisien, les lots ont été vendus à la centrale d’achat du hard discounter Aldi, ce qui a valu au grossiste d’être épinglé déjà à deux reprises, en 2017. Gérant de l’entreprise, Jean Chéritel est ainsi dans le viseur de la justice pour fraude sur les produits, d’autant que «l’infraction porterait sur plusieurs centaines de tonnes de tomates», comme le souligne le média.

Le grossiste a été pris au hasard d’une dénonciation anonyme auprès de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). Par la suite, les enquêteurs se sont présentés plus d’une fois, depuis 2017, sur le site de Chéritel Trégor Légumes à Grâces où ils ont constaté l’aspect récurrent de l’infraction. «A l’intérieur de l’atelier, ils découvrent des tomates cerises de couleur rouge, jaune et verte issues de différentes origines mélangées et mises dans des barquettes étiquetées origine France (…) et une absence de traçabilité», ajoute la même source.

Pour sa part, le directeur de production invoque une forte demande qui l’aurait poussée à recourir à cette «francisation», ce que la DDPP considère comme un argument intenable.

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