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Maroc : Le Pablo Escobar marocain du karkoubi se confie à la télévision espagnole

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Au total, il empocherait plus de 180 000 euros mensuellement grâce à ce commerce illégal. / DR
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Les caméras de la chaîne de télévision espagnole Cuatro sont parties à la rencontre du Pablo Escobar marocain à Tanger. Ce surnom, c’est le dealer lui-même qui l’a choisi.

Ses hommes donnent rendez-vous au journaliste dans une maison abandonnée, près d’un cimetière. Des individus armés font le guet tandis que le trafiquant, qui vent tout type de drogue, notamment le karkoubi, se confie à visage masqué à la chaîne espagnole. Il affirme que la drogue qu’il vend, principalement du clonazépam, provient des pharmacies espagnoles. Les comprimés sont achetés entre 15 à 17 dirhams pour être revendus illégalement à 55 dirhams sur le marché marocain.

Par mois, il affirme vendre à peu près 36 000 comprimés. Au total, il empocherait plus de 180 000 euros mensuellement grâce à ce commerce illégal. Alors que l’homme poursuit ses confessions, un bruit étrange provoque un vent de panique. Le journaliste sursaute, craignant l’arrivée de la police sur les lieux, mais le dealer s’exclame avec une grande froideur : «Calme toi, ici nous sommes sur mon site, mon territoire.»

Celui qui est également surnommé «le roi du karkoubi» explique que cette drogue est «consommée partout au Maroc, de Tanger jusqu’au Sahara». D’après lui, ce sont des enfants, garçons et filles, qui l’achètent, «en plus d’adolescents ou de jeunes hommes qui ont des problèmes familiaux». Et d’ajouter : «Cette drogue dure pousse ces jeunes à agresser sexuellement leurs mères ou leurs sœurs, pouvant même aller jusqu’à les tuer.» Le dealer conclut en expliquant qu’il encourt cinq ans de prison s’il venait à être arrêté.  

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