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Alexandre Benalla à Vincent Crase : «On va aller au Maroc et au Sénégal, on va s’éclater»

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L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla. / Ph. Alain Jocard - AFP 2018
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L’affaire Benalla n’en finit pas. L’ex-chargé de mission à l’Elysée, Alexandre Benalla, a violé son contrôle judiciaire fin juillet, après sa mise en examen pour les violences commises lors du 1er-Mai place de la Contrescarpe, a révélé ce jeudi 31 janvier Mediapart, cité par Le Monde. D’après le site d’information, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a rencontré Vincent Crase – également mis en examen dans cette affaire – le 26 juillet à Paris. Or les deux hommes n’avaient pas le droit d’entrer en contact, conformément aux termes de leur contrôle judiciaire.

Durant cette rencontre, Alexandre Benalla aurait notamment évoqué le soutien dont il dit avoir bénéficié de la part du président Emmanuel Macron dès sa première mise en examen, comme il le fait depuis le début du dossier, selon les révélations de Mediapart qui a publié des extraits audio de cet entretien. «Truc de dingue, le patron [le surnom qu’il donne à Emmanuel Macron] hier soir m’envoie un message, il me dit : ''tu vas les bouffer. T’es plus fort qu’eux, c’est pour ça que je t’avais auprès de moi''», entend-on dans cette bande, authentifiée par Mediapart. L’Elysée, de son côté, dément l’existence de ce message présidentiel.

Des enregistrements audio qui révèlent également que Alexandre Benalla, qui attend alors les journalistes du Monde pour une interview, semble se vanter de la situation qu’il a provoquée : «C’est une bonne expérience […]. À 26 ans, si tu veux, y a pas grand monde qui vit…, qui provoque deux commissions d’enquête parlementaires, qui bloque le fonctionnement du Parlement…» Et d’aller jusqu’à s’amuser d'un éventuel séjour au Maroc, où il a des origines, et au Sénégal : «On va aller au Maroc et au Sénégal, on va s’éclater.»

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