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Grand Angle

Le Maroc, 55e puissance militaire au monde selon le rapport Global Fire Power

Le dernier rapport annuel du centre américain Global Fire Power sur les armées dresse un classement mondial, où le Maroc occupe la 55e place sur 136 pays, perdant une place. L’Egypte est la première force militaire du monde arabe, suivie de l’Algérie.

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Photo d'illustration / Ph. DR.
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Le rapport 2018 du Global Fire Power portant sur les puissances militaires mondiales classe le Maroc 55e sur 136 pays. Le royaume perd ainsi une place, comparé au classement de l’édition 2017 qui s’est intéressée à 133 pays. Celui de cette année indique que le budget militaire du royaume est de 3,4 milliards de dollars, avec une armée constituée de 373 000 soldats, dont 175 000 réservistes. Le rating PowerIndex (Pwrindx) s'est dégradé en passant de 0,8702 en 2017, à 0,9125 en 2018.

Selon la même source, le nombre total d’avions militaires disponibles au Maroc est de 284, en plus de 1 276 de chars de combat, de 2 348 véhicules de lutte blindés et 72 lance-roquettes, ainsi que 121 navires maritimes. En matière de logistique de guerre, le pays compte 55 aéroports et cinq ports principaux et équipés à cet effet.

Un classement resté stable pour plusieurs pays

Si le Maroc est classé 55e mondial, cette position lui octroie la septième place au niveau de l’Afrique. Dans le continent, l’Egypte (12e au classement mondial) est en tête du peloton, suivie de l’Algérie (23e), de l’Afrique du Sud au (33e), du Nigéria au (43e), de l’Angola au (48e) et de l’Ethiopie (51e). Au niveau arabe, le Maroc se retrouve au sixième rang derrière l’Egypte, l’Algérie, l’Arabie saoudite (26e), l’Iraq (47e) et la Syrie (49e).

En tête du classement mondial, les cinq premiers pays ont conservé leurs places (les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde et la France). Classé sixième, le Royaume-Uni a augmenté son score, à l’image de la Corée du Sud classée septième, tandis que le Japon (8e), la Turquie (9e) et l’Allemagne (10e) ont enregistré un léger recul de leur classement par rapport à 2017.

D'un point de vue méthodologique, le rapport ne tient pas compte uniquement du nombre total d’armes disponibles dans chaque pays, mais également de leur diversité. De même, les stocks nucléaires ne sont pas comptabilisés. Il repose par ailleurs sur 55 critères liés justement à cette diversité, à la flexibilité logistique, à la disponibilités de la main d’œuvre militaire, d’une industrie locale, ainsi que de la stabilité financière des Etats ou encore aux notions de «Premier monde, deuxième monde» et «tiers-monde». Dans ce classement, «les pays alliés de l’OTAN bénéficient d’un léger bonus, en raison du partage théorique des ressources en guerre», indique le site de l’institut.

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