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Grand Angle

Gouvernement : Le ministère des Affaires africaines reviendrait-il à un technocrate ?

Les consultations pour remplacer les ministres limogés le 24 octobre ont repris. En principe, le remaniement ministériel attendu devrait annoncer le retour, après une absence de cinq décennies, du département chargé des Affaires africaine. Un ministère qui pourrait être attribué à un technocrate.

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Le nom du Sahraoui Mohamed Saleh Tamek est pressenti pour se voir confier le maroquin des Affaires africaines. DR
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Le 14 octobre, Mohammed VI annonçait, à l’occasion de l’ouverture de l’année parlementaire, la création d’un ministère délégué auprès du ministère des Affaires étrangères chargé des Affaires africaines.

Dix jours plus tard, le roi limogeait quatre membres du gouvernement El Othmani. Depuis, l’attention des médias et des partis politiques s’est plutôt focalisée sur les noms issus du PPS et du MP devant remplacer les départs de Nabil Benabdellah, Houcine Louardi, Mohamed Hassad et Larbi Bencheikh.

Or, faute de profils partisans maîtrisant les subtilités des réalités sur le continent, les formations concernées par le remaniement auraient manifestement préféré rester à l’écart, laissant au Palais le soin de nommer un technocrate suffisamment expérimenté pour occuper ce poste.

Mohamed Saleh Tamek et Abderrazzak Laâssel pressentis

Le nom du Sahraoui Mohamed Saleh Tamek est pressenti pour se voir confier le maroquin des Affaires africaines. «A la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, la rumeur de son départ circule avec force. Hier, il n’a pas pris part à la cérémonie de l’ouverture du «café littéraire» à la prison de Kenitra, l’une des initiatives qu’il a lancées récemment», nous confie une source à la DGAPR.

Même si Saleh Tamek, 64 ans, est connu pour ses longues années passées au ministère de l’Intérieur, il compte également une expérience dans la diplomatie en tant qu’ambassadeur en Norvège en 2003. Cet ancien membre du Polisario figurait au sein de la délégation ayant défendu les positions marocaines sur le Sahara à l’occasion de missions à l’étranger. Parfaitement anglophone, Saleh Tamek avait d’ailleurs enseigné la littérature anglaise à l’université Mohammed V de Rabat.

Depuis quelques semaines, un autre technocrate, Abderrazzak Laâssel, est pressenti pour prendre les commandes du futur ministère des Affaires africaines. Contrairement au patron de la DGAPR, le nom du représentant permanent adjoint du royaume auprès des Nations unies est peu médiatisé, même si la presse marocaine s’était largement faite l’écho de sa plaidoirie, en octobre 2015 à l’ONU, en faveur des droits du peuple kabyle à l’autodétermination

Pour rappel, de 1961 à 1963, le Maroc comptait un ministère des Affaires africaines que le roi Hassan II avait confié à deux reprises à Abdelkrim El Khatib.

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