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Prières de rue à Clichy : Pour Jean-Louis Bianco, il ne faut ni l'islam des rues ni l'islam des caves

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Jean-Louis Bianco, Président de l'Observatoire de la laïcité./DR
Jean-Louis Bianco, Président de l'Observatoire de la laïcité./DR

Jean-Louis Bianco, Président de l'Observatoire de la laïcité, a rappelé ce samedi au micro d'Europe1 que la liberté de culte faisait partie intégrante de la laïcité, en commentaire à l'affaire des prières de rue de Clichy-La-Garenne.

En effet, le préfet a fait interdire les prières de rue en Seine-Saint-Denis. Néanmoins, l'Union des associations musulmanes de Clichy (l'UAMC), considère disposer d'aucun lieu de culte décent pour prier malgré les deux salles mises à disposition par la municipalité et appelle à une nouvelle prière dans le centre-ville de Clichy le 24 novembre.

Pour Jean-Louis Bianco, il existe aussi bien des éléments provocateurs que de bonne foi parmi les prieurs de rue, et estime qu'il s'agit tout aussi bien d'une question de laïcité que d'ordre public.

«Là, quand ça prend la forme d'affrontements, avec d'un côté des élus et de l'autre des musulmans, c'est évidemment une question d'ordre public.»

Jean-Louis Bianco estime que la solution «pas compliquée», est de se mettre sur un table ronde afin de discuter pour la mise en place d'un lieu de culte décent. «On en a beaucoup maintenant, on a 2500 lieux où on peut prier normalement. Il ne faut ni l'islam des rues ni l'islam des caves. Il faut un islam qui ait sa place parce que la liberté de culte fait partie de la laïcité, pour eux comme pour les autres», a-t-il encore lâché au micro de la radio française.

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