Un centre marocain promet d'évoquer le Hirak du Rif lors de la 36e session CDH à Genève

Le centre des jeunes pour les droits et les libertés (CJDL) a promis ce lundi d’évoquer plusieurs sujets, dont le Hirak du Rif né en octobre dernier à Al Hoceima, lors de la 36e session Conseil des droits de l’homme tenue à Genève. Les travaux de cette session ont débuté ce 18 septembre et se poursuivront jusqu’au samedi prochain. La session doit notamment connaître la présentation, par le gouvernement du Maroc, des réponses aux recommandations et suggestions proposées par l’instance onusienne.

Dans un communiqué relayé par l’édition du journal Akhir Saâa à paraitre demain, le centre promet d’évoquer «la répression des manifestations et sit-in pacifiques et l’utilisation de la force pour disperser ces manifestations». Il évoquera aussi «l'utilisation des termes diffamatoires, racistes et discriminatoires, comme le fait de traiter les manifestants à Al Hoceima de "fils des Espagnols" ou de "bâtards" ou encore l’utilisation de citoyens pour organiser des contre-manifestations» et le nombre des arrestations dans les rangs des manifestants, qui s’élève, toujours selon le centre, à plus de 400 personnes.

Le CJDL souligne aussi le fait de faire appel au Code pénal dans des affaires de la liberté de la presse et de l’édition, en plus des «agressions» des journalistes et des hommes et des femmes des médias. Le centre promet d’organiser des rencontres avec des rapporteurs onusiens et cite notamment le rapporteur onusien en charge du renforcement et de la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, pour évoquer avec lui le cas du journaliste marocain Hamid Mahdaoui.