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Breve

Centre Jacques Berque : Accusée de «néocolonialisme», la directrice claque la porte

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Un ancien chercheur associé au CJB a confirmé à Yabiladi la démission de la directrice de cette structure, Sabrina Mervin. / Ph. Capture d'écran YouTube
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Un ancien chercheur associé au Centre Jacques Berque (CJB) de Rabat a confirmé à Yabiladi la démission de la directrice de cette structure placée sous co-tutelle du CNRS et du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Sabrina Mervin.

«Mme Mervin a en effet déposé sa démission auprès des services concernés, à savoir le SCAC (Service de coopération et d’action culturelle, qui représente localement le CJB, ndlr), l’ambassade de France au Maroc et le CNRS (Centre national de la recherche scientifique)», confirme un ancien doctorant associé au Centre.

«Reste maintenant à savoir si les services concernés ont accepté sa démission», souligne toutefois le chercheur.

Vendredi 8 septembre, un Collectif de jeunes chercheurs a dénoncé dans une pétition mise en ligne sur le site Change.org le comportement de Sabrina Mervin. Les auteurs, qui n’ont pas été identifiés, l’accusent de harcèlement et de racisme envers les chercheurs du CJB. Ils fustigent notamment un «harcèlement continu d’une rare violence» que Mme Mervin aurait exercé «sur le personnel marocain».

La directrice du Centre a quant à elle nié en bloc ces accusations, voyant là une «campagne de dénigrement à [son] encontre. «C’est innommable. Je n’ai même pas à répondre à ce genre de choses», a-t-elle expliqué à Yabiladi. «S’il y a une campagne de diffamation, j’y répondrai comme à une campagne de diffamation.»

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