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Grand Angle

Port Tanger Med : Le nombre de passagers en baisse continue

Le nombre de MRE transitant vers l’Europe est en diminution continue depuis début septembre. Au port Tanger Med, les derniers MRE à rejoindre leur pays de résidence confient vouloir éviter les flux estivaux, notamment sur les autoroutes. Témoignages.

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Photo d'illustration. / Ph. DR
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Retour au calme à Tanger Med. Depuis début septembre, le flux des passagers au port tangérois est de moins en moins dense. La majorité des MRE que Yabiladi a rencontrés ont choisi de quitter le pays pendant cette période pour deux raisons : profiter le plus longtemps possible de l’Aïd El Kébir en famille pour certains, et éviter la congestion puisque rien ne presse pour d’autres.

«Je suis rentrée au Maroc deux semaines avant la fête sacrée. J’avais prévu de revenir en France une semaine après l’Aïd pour profiter de ce jour, mais aussi des rituels qui vont avec, aussi bien avant qu’après», confie Siham, 29 ans, résidant à Lille et originaire de Casablanca.

De même pour un Chibani originaire de Taza installé à Bordeaux. Lui est au Maroc depuis début juillet : «Généralement, je rentre chez moi pour passer le Ramadan. Je n’ai pas pu le faire cette année car j’ai subi une intervention chirurgicale. De ce fait, pour combler ce que j'ai raté, je ne pouvais pas ne pas passer la fête sacrée parmi les miens, mon frère, mes neveux et nièces, dans ma ville natale», dit cet ancien ouvrier.

Rien ne presse, on ne se prive pas de rester un peu plus !

C’est que l’afflux au port tangérois s’est considérablement allégé en cette deuxième semaine de septembre - la dernière de l’opération Marhaba 2017. Détachés de toute obligation, notamment la rentrée scolaire et la reprise du travail, nombreux sont les MRE à avoir choisi de rester un peu plus longtemps, histoire de faire d’une pierre deux coups : profiter de la fête sacrée en famille et s’éviter la période de pic de l’opération Marhaba, notamment sur les autoroutes.

«Je suis arrivé avec ma femme et mes enfants vers la fin du mois de juillet. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’a pas été une mince affaire !», s’exclame Abderrahmane, père de famille résidant à Clichy et natif de Settat. «L’autoroute était bondé. On a dû patienter un long moment au niveau des stations de péage. Mes fils, eux, sont rentrés fin août. Avec ma femme, on a préféré rentrer en septembre pour éviter tout ce flux de voitures et cette attente interminable», conclut-il.

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