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Nice : Un an après l'attentat, la famille Charrihi se bat pour la mémoire de Fatima Charrihi

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Fatima Charrihi, l'une des victimes de l'attentat de Nice. / Ph. DR
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Un an jour pour jour après l’attentat perpétré sur la promenade des Anglais à Nice, les stigmates de cette tragédie sont toujours présents, en l’occurrence auprès de la famille de Fatima Charrihi, première victime de l’assaillant, marocaine et musulmane.

A 28 ans, Hanane Charrihi, la fille de Fatima Charrihi, a trouvé la force de mener le combat en mémoire de sa mère en publiant six mois après le drame son livre-thérapie, «Ma mère patrie» (La Martiniere Eds De, 2016), et en créant une association éponyme qui a pour but de lutter contre la radicalisation dans les milieux scolaires et carcéraux.

Les frères et sœurs de Hanane se sont donnés pour mission de «soutenir les familles de victimes du terrorisme», lit-on sur France 24.

Pourtant, le chemin a été difficile après le traumatisme de l’attentat. Le frère de Hanane, Ali Charrihi, en témoigne dans un article de l’Obs. Ce père de famille était en compagnie de sa mère le jour de l’attentat de Nice. Il l’a vue mourir sous ses yeux. Ses enfants et sa femme restent traumatisés par cet événement et n’appréhendent plus la vie de la même manière ; les enfants ne peuvent plus passer à côté de la promenade des Anglais sans prendre peur. Sa femme, pour sa part, longe les murs et évite de croiser des voitures. Quant à Ali, l’angoisse l’empêche aujourd'hui de dormir plus de quatre heures par nuit.

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