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Grand Angle

Le «Hirak» à l’origine d’une «colère royale» contre El Himma ?

Un média marocain avance que Fouad Ali El Himma ferait l’objet d’une «colère royale». Apparemment, le «Hirak» en serait la cause.

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Un média marocain avance que Fouad Ali El Himma ferait l’objet d’une «colère royale». / Ph. Rachid Tniouni, Telquel
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Visiblement, l’entourage royal n’aurait pas été épargné par le «Hirak» qui secoue la province d’Al Hoceima depuis des mois. C’est du moins ce que laisse entendre un article du site d’information Alayam 24 annonçant une probable «colère» du roi Mohammed VI à l’encontre de Fouad Ali El Himma. Les «sources» citées par la publication l’attribuent à sa présumée mauvaise gestion du dossier des marches de protestation dans le Rif.

Et d’avancer que le conseiller royal aurait soufflé le fameux rapport présenté le 14 mai par le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftite aux six partis de la majorité gouvernementale, sanctionné par un chapelet de déclarations accusant les manifestants de vouloir «semer la zizanie», et de «porter atteinte aux constantes et aux valeurs sacrées de la nation et à la cohésion et à l’unité de la patrie».

Les plus farouches opposants d’El Himma évitent habituellement de l’attaquer directement

En vue d’appuyer leurs dires, les «sources» d’Alayam 24 indiquent que Fouad Ali El Himma n’aurait pas été invité à un ftour organisé pendant ce Ramadan par le roi, auquel des proches du souverain auraient pris part. La dernière sortie médiatique du conseiller royal pour répliquer à Abdelilah Benkirane aurait aggravé la supposée «colère royale», ajoute le site d’information.

La publication de ces informations a certainement dû faire l’objet au préalable d’une vérification avant leur diffusion. L’influence d’El Himma est telle que même ses plus farouches adversaires, et à leur tête Abdelilah Benkirane, évitent de citer son nom publiquement, préférant user d’allusions, de sous-entendus ou de métaphores pour parler du conseiller royal.

Lorsque le secrétaire général du PPS Nabil Benabdellah a osé franchir le Rubicon en critiquant le «fondateur du PAM» dans une interview accordée en septembre dernier à l’hebdomadaire Al Ayam, il a rapidement été recadré par le cabinet royal dans un communiqué qui restera dans les annales.

Contrairement à la vive réaction d’El Himma contre Benkirane, le conseiller royal n’a pas commenté les informations de la «colère royale» à son encontre. Néanmoins, il a laissé le soin à une «source digne de foi» de démentir la nouvelle sur un autre média en ligne.

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