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Grand Angle

Le Maroc, l’UE et les armateurs espagnols négocient la conclusion d’un nouvel accord de pêche

L’accord de pêche entre le Maroc et l’UE expire en 2018. Seulement les deux parties viennent de lancer des négociations pour la conclusion d’un nouveau traité alors que la cour de justice de l’Union européenne examine, en appel, le verdit annulant l’accord agricole de 2012.

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Sans attendre que l’actuel accord de pêche arrive à terme, l’Union européenne négocie avec le Maroc le renouvellement du traité signé en 2014. Barbate, la ville andalouse, a abrité le premier round de négociations entre l’UE, le Royaume chérifien et des représentants du secteur en Espagne, rapporte la radio Cadena Ser.

L’association des armateurs du voisin du nord ont saisi l’occasion pour formuler de nouvelles requêtes. Ils demandent notamment la levée, pour les navires détenteurs d’une licence de pêcher dans les eaux atlantique du royaume, de la contrainte du débarquement d’une partie des captures dans les ports marocains. Ils se plaignent de la mauvaise qualité des structures pour effectuer l’opération avec «sécurité» et «rapidité».

Des négociations menacées par un verdict de la CJUE identique à celui de 2015

Les professionnels espagnols souhaitent ne plus vendre une part des captures dans les halls de poissons au Maroc, même si les négociateurs des deux parties pariaient, deux ans auparavant, sur l’impact socio-économique généré par les débarquements effectués. L’accord de pêche conclu en 2014 entre Bruxelles et Rabat, en vigueur jusqu’en 2018, prévoit en effet des pénalités en cas de non-respect des obligations de débarquements.

Ces premières négociations se tiennent alors que l’accord agricole de 2012 entre l’UE et le Maroc est examiné en appel par la cour de justice de l’Union européenne. Le 10 décembre 2015, la même juridiction avait ordonné d’exclure du traité les produits originaires du Sahara occidental. Un verdict de la CJUE qui serait défavorable aux intérêts du royaume donnerait un coup d’arrêt brutal à ce processus de discussions pour la conclusion d’un nouvel accord de pêche, qui vient juste d’être lancé à Barbate.

Le traité de 2014 autorise 120 navires de 11 États membres de l'Union (Espagne, Portugal, Italie, France, Allemagne, Lituanie, Lettonie, Pays-Bas, Irlande, Pologne et Royaume-Uni) à pêcher uniquement dans les eaux atlantiques du royaume y compris le Sahara. La compensation financière a atteint 30 millions d’euros par an répartis comme suivant : 16 millions € destinés à indemniser le Maroc pour l'accès à ses ressources et 14 millions € consacrés à soutenir le secteur de la pêche dans le pays.

MACHI BEZEF!
Auteur : bouza75
Date : le 28 septembre 2016 à 16h49
30 MILLIONS D'EUROS, FRANCHEMENT, C'EST PAS GRAND CHOSE. PEUT ÊTRE FAUDRAIT IL REVOIR A LA HAUSSE LES COMPENSATIONS.
LE PEUPLE DOIT D’ABORD AVOIR ACCÈS A UN POISSON ABORDABLE DANS LES MARCHES, ENSUITE ON PEUT COMMERCER AVEC L'EUROPE.
chantage de derniere minute
Auteur : schwarzkopf
Date : le 28 septembre 2016 à 14h32
le makhzen encore une fois saute sur la volonté populaire et brade nos richesses dèrriere nos dos.
les espagnols encore une fois vont nous arnaquer voulant profiter de la dynamique de derniere minute avant le verdicte pour chantager les cons de rabat.
on est contre!!
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