Législatives : Les modestes ambitions de la Fédération de la gauche démocratique

Loin de disputer les premières places au PJD et au PAM, la Fédération de la gauche démocratique affiche des ambitions plutôt modestes. Elle espère remporter jusqu’à dix sièges sur les 395 en compétition. Sur la liste nationale réservée aux femmes, la FGD souhaite glaner deux places. Un objectif qui paraît réalisable à condition que l’addition des voix du PSU, du PADS et du CNI atteigne les 300 000 voix lors du scrutin du 7 octobre.

La Fédération se plaint, au même titre que les autres petites formations, de la faible subvention accordée par le gouvernement. Le forfait de 750 000 dirhams accordé au parti est dérisoire pour mener à bien une bonne campagne électorale, estiment-elles.

Même si le PSU, le PADS et le CNI prennent part aux législatives sous la bannière de la Fédération de la gauche démocratique, ils n’ont pas une finance commune. Chacun gère sa campagne selon ses propres moyens avec un petit plus injecté dans les circonscriptions où la FGD à des chances de remporter des sièges.

Celle-ci a reçu le soutien de plusieurs intellectuels de gauche et indépendants qui ont signé une pétition en faveur des candidats de la «troisième voie».

Aux communales du 4 septembre 2015, elle avait remporté 333 sièges, soit 1,06 %.