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Grand Angle

Arrêté anti-burkini : Des maires bravent la décision du Conseil d'Etat

La décision du Conseil d'Etat prise ce vendredi concernant l'arrêté anti-burkini du maire de Villeneuve-Loubet, n'est pas du goût des maires ayant suivi le mouvement.

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Une femme verbalisée et contrainte à enlever son burkini à Nice. / BestImage
Temps de lecture: 2'

Plusieurs maires français, dont ceux de Nice (Alpes-Maritimes), Fréjus (Var) et Sisco (Haute Corse), ont annoncé vendredi maintenir leurs arrêtés «anti-burkini», malgré la décision du Conseil d’Etat de suspendre l’arrêté similaire de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), à en croire le journal français Le Monde.

Selon cette source, Lionnel Luca, le député et maire Les Républicains de cette commune, a pour sa part prévenu qu’il se plierait à la décision mais qu’il se battrait dès la rentrée parlementaire en faveur d’une loi pour interdire le burkini. «Je ne conteste pas la décision du Conseil d’Etat qui a dit le droit sur la base du droit actuel», a-t-il expliqué, en indiquant que «cela revient à dire qu’il nous faut maintenant légiférer ». Sur son compte Twitter, le maire de Villeneuve-Loubet défend bec et ongles son arrêté, même en avançant de fausses informations.

«Le Maroc, pays musulman interdit le "burkini" et la France laïque d'origine chrétienne l'autorise! Cherchez l'erreur! », a-t-il écrit, alors qu'aucune loi marocaine n'a été votée en ce domaine.

Braver la décision du Conseil d'Etat

A Nice, la mairie a déclaré qu’elle allait «continuer à verbaliser » les femmes portant un burkini, tant que son arrêté n’est pas invalidé, poursuit Le Monde, en citant l’exemple du maire FN de Fréjus (Var), David Rachline, qui a estimé, lui aussi, dans une déclaration à la presse que «l’arrêté de Fréjus est toujours valable».

Le maire de Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), première commune à avoir adopté un tel arrêté en 2013, maintiendra lui aussi l’application de la mesure, selon le média français.

De son côté, le maire socialiste de Sisco (Haute-Corse), Ange-Pierre Vivoni, avait lui aussi annoncé quelques heures plus tôt vouloir maintenir son arrêté, pris au lendemain d’une violente rixe attribuée, à tort comme l’a montré l’enquête, à une dispute sur le port d’un burkini. «Je ne me sens pas concerné par la décision du Conseil d’Etat», a déclaré le maire à l’AFP, en avançant comme argument le fait qu’il risquait «d’avoir des morts ! ».

Mensonges délibéré
Auteur : safranlxyxy
Date : le 28 août 2016 à 17h46
Il sait pertinemment que le Maroc ne va pas porter plainte pour un mensonge pareil.
C'est bien pour ça qu'il s'est permis de le dire
Burkini Maroc
Auteur : selma00
Date : le 28 août 2016 à 17h24
Le problème c'est que la France prend pour exemple le Maroc pour légitimer l'interdiction du burkini.
Burkini maroc
Auteur : SakuraUchiwa
Date : le 28 août 2016 à 17h10
Non c'est faux le maroc ne l'a jamais interdit, le pseudo érudit qui sert de maire ne fait que diffamer des mensonges
Hallucinant
Auteur : sultana15
Date : le 28 août 2016 à 11h45
Il y en assez marre laissez les gens s'habiller comme ils le veulent.cette traque anti muslims ca é fatigue. On nous méprise regarde de travers. Je n'en peux plus
Burkini et Maroc
Auteur : selma00
Date : le 27 août 2016 à 17h30
Le Maroc interdit le burkini ? Depuis quand?????
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