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Grand Angle

Les photos du mur de béton que l’Algérie construit sur sa frontière avec le Maroc

Alger réalise un mur de béton sur sa frontière avec le Maroc, similaire à celui qu’avait construit l’ancien Premier ministre israélien, Ariel Sharon. Yabiladi s'est procuré des photos attestant de l’état d’avancement des travaux.

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Yabiladi s’est procuré des photos du mur que l’Algérie est entrain de réaliser au niveau de sa bande frontalière avec le Maroc. Contrairement à ce qui a été publié précédemment, les grues s’activent depuis quelques jours pour mettre en place un mur de béton, non pas d’acier, en face de Douar Chraga, situé entre Bni Drar et Ahfir. Une source sur place explique que le recours à cette installation serait justifié par le peu de place nécessaire pour creuser un fossé. 

Par ailleurs, les photos dont nous disposons montrent en effet un mur similaire à celui déjà existant en Israël séparant les Palestiniens des Israéliens, commandé par l’ancien Premier ministre Ariel Sharon.

Jusqu'à présent, les autorités du voisin de l’Est refusent de confirmer officiellement le lancement des travaux. Néanmoins, une source a indiqué à un média local que l’opération vise à «consolider certains ouvrages dissuasifs contre la contrebande et la guerre massive que nous livre ce pays (le Maroc, ndlr) en matière de drogue».

La course aux blindages des frontières franchit un cap

La réalisation de ce projet privera de nombreux Marocains travaillant clandestinement en Algérie de traverser oued Kiss, entre la localité algérienne de Boukanoune et la ville marocaine d’Ahfir (environ une quarantaine de km au nord d’Oujda), pour rentrer au pays à l’occasion des fêtes religieuses. Le mur a pour conséquence d'instaurer un «apartheid» entre les deux peuples voisins. Ce qui est plus grave que la fermeture des frontières terrestres depuis 1994, qui avait rendu difficile les visites familiales entre les deux pays.

La course au blindage des frontières a commencé en juillet 2013 lorsque l’armée algérienne procédait au creusage de tranchées le long de sa frontière avec le Maroc. Une opération qui concernait, dans un premier temps, le périmètre de la wilaya de Tlemcen sur 170 kilomètres avant d’atteindre, dans sa phase finale, les 700 km qui séparent le Maroc de l’Algérie.

En avril 2014, le Maroc commençait la construction d’une "clôture intelligente" équipée des détecteurs électroniques, sur une distance de 70 km, étendue à 140 km en septembre de la même année. Alger se devait de riposter. En août 2014, elle annonçait le projet d’ériger une clôture grillagée sur des parties relevant du territoire de la wilaya de Tlemcen, à savoir Bab Aâssa, Bou Kanoune et El Aricha.

Avec le nouveau mur, un nouveau cap vient d’être franchi dans la course folle au blindage des frontières entre les deux pays. 

Article modifié le 2016/08/18 à 11h19

Ariel bouteflika
Auteur : safranlxyxy
Date : le 18 août 2016 à 01h35
L'Algérie peut toujours cadenasser sa frontière terrestre. Mais elle ne pourra pas hypothéquer le droit des algériens d'aller où bon leur semble.
Le mur si haut soit il, ne pourra jamais stopper la misère. Le partage de la richesse, oui.
Les jeunes algériens se noient en méditerranée. Alors que leurs dirigeants gaspillent les richesses du pays à tort et à travers.
Les pauvres miséreux algériens trouveront toujours un moyen pour faire de la contrebande. Ils y seront même aidés par les autorités algériennes frontalières.
Un gâteau, ça se partage. Il n'y a pas que les généraux qui puissent manger a leur faim.
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