La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) compte dans ses rangs des unités chargées de suivre les pages des djihadistes sur les réseaux sociaux, écrit le quotidien Al Massae dans son édition de ce mardi. Les éléments de ces unités ont suivi des stages de formations à l’étranger.
La présence d’extrémistes marocains sur Facebook, Twitter ou Telegram Messenger reste toutefois inférieure par rapport à celles des aspirants djihadistes originaires d’Europe et des autres pays arabes.
En avril 2015, une étude du think tank américain Brookings Institution de Washington, commandée par le Département d’Etat américain, avait révélé l’absence de Marocains dans le top 10 des auteurs de messages extrémistes sur Twitter.
La DGST veut cependant prendre une longueur d’avance sur les relais des organisations terroristes au Maroc, ce par une formation adéquate de ses membres aux maniements des nouvelles technologies.