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Traite des êtres humains : l'AMDH évoque les cas des MRE des pays du Golfe

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L'AMDH rappelle les cas de plusieurs Marocaines qui ont émigré vers les pays du Golf et qui sont souvent contraintes à des pratiques dégradantes de leur dignité. /DR
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Malgré l'approbation par le Maroc de la plupart des conventions internationales liées à la traite des êtres humains et aux droits des migrants et des réfugiés, une politique publique «cohérente et homogène» en la matière se fait toujours attendre au royaume. C’est le constat émis samedi 30 juillet par l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH).

Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d'êtres humains, l’AMDH pointe du doigt «l'absence d'engagement de l'Etat vis-à-vis des recommandations et des observations des instances internationales».

Le Maroc ne dispose pas encore d'un projet de loi pour lutter contre ce trafic, sans compter que le gouvernement a récemment approuvé une loi qui «ne répond pas aux normes internationales» et «manque de formes de protection des victimes», estime l’ONG.

Elle rappelle dans son communiqué les cas de plusieurs Marocaines qui ont émigré vers les pays du Golfe, souvent victimes de travail forcé, contraintes à des pratiques dégradantes pour leur dignité, exploitées sexuellement ou traitées en esclaves. «Les autorités compétentes n’interviennent pas malgré la médiatisation de ces affaires et ne font rien pour protéger ou délivrer ces personnes», déplore encore l’AMDH.

Selon les données de l’Organisation internationale du travail (OIT), le nombre de victimes du travail forcé s’élève à 21 millions de personnes dans le monde. Les Nations unies avancent de leur côté un chiffre de 2,5 millions d’individus victimes d’esclavage moderne et de la traite d’êtres humains.

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