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Grand Angle

Union africaine : Alger lance son offensive pour contrer les plans du Maroc

Avant même que le Maroc ne présente officiellement sa demande d’adhésion à l’Union africaine, Alger s’est d'ores et déjà lancée dans une campagne destinée à persuader des membres de l’UA à ne pas suivre Rabat dans sa volonté d'exclusion de la "RASD" de l'organisation continentale. Le Niger est le premier pays dans le viseur de la diplomatie algérienne. Explications.

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Le Premier ministre algérien a reçu le ministre nigérien des Affaires étrangères / Ph. APS
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La diplomatie algérienne s’active pour contrer l'offensive marocaine pour adhérer à l’Union africaine et suspendre la "RASD". Dix jours après la conclusion du sommet de Kigali, Alger a reçu une visite officielle de deux jours du chef de la diplomatie nigérienne, Ibrahim Yacoubou. Hier, il s’est entretenu avec le chef du gouvernement, Abdelmlek Sellal, et aujourd’hui avec son homologue Lamamra.

Le choix du Niger n’est pas fortuit. Son président, Mahamadou Issoufou, n’a pas signé la motion des 28 chefs d’Etats réclamant la suspension de la «RASD». A cela s’ajoute les réserves de Niamey, pourtant membre de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO), à la candidature du Sénégalais d’Abdoulaye Bathily à la présidence de la commission de l’Union africaine.

Les discussions entre les deux ministres des Affaires étrangères ont porté sur les moyens pour «assurer le succès de l'élection d'une nouvelle Commission africaine lors du prochain sommet d'Addis-Abeba (prévu en janvier 2017, ndlr)», a déclaré à la presse, Ramtane Lamamar.

Elections du président de la commission et adhésion du Maroc vont de pair

Le retour du Maroc au sein de l’organisation panafricaine et l’élection du successeur de la Sud-africaine Nkosazana Dlamini Zuma vont de pair pour le pouvoir algérien. Conscient de l’enjeu, Alger lance son offensive diplomatique auprès des pays ayant montré des réserves à certains passages du message du roi Mohammed VI au président en exercice de l’UA.

Les prochaines semaines devraient connaitre plusieurs déplacements des deux têtes de la diplomatie algérienne pour visiter les pays du continent avec l’objectif déclaré de contrecarrer les plans du Royaume chérifien.

Aujourd’hui, Lamamra a précisé qu’en plus «des procédures dans les textes africains relatifs à l'adhésion, il y a aussi des positions politiques du continent concernant nombre de sujets y afférents». Une référence à l’appui maintes fois réitéré lors des sommets de l’UA aux thèses du Polisario. En témoigne le communiqué de la 27e conférence des chefs d’Etats du 17 et 18 juillet à Kigali. 

fuite en avant suite ...
Auteur : Boutch
Date : le 28 juillet 2016 à 20h24
À part l'Algerie n'est pas partie prenante !!!
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